13 Février 1893 Le PLAN du SALUT. Par Mme E. G. White. {Article paru dans Les Signes des Temps}
La LOI de l’AMOUR est le FONDEMENT du GOUVERNEMENT DE DIEU, et le SERVICE de l’AMOUR le SEUL SERVICE ACCEPTABLE au CIEL. DIEU a accordé la LIBERTÉ DE VOLONTÉ à TOUS, a doté les hommes de la capacité d’APPRÉCIER SON CARACTÈRE, et donc de la capacité de L’aimer et de choisir Son service. TANT QUE LES ÊTRES CRÉÉS ADORAIENT DIEU, ILS ÉTAIENT EN HARMONIE DANS TOUT L’UNIVERS. Alors que l’AMOUR POUR DIEU ÉTAIT SUPRÊME, l’amour pour les autres abondait. Comme IL N’Y AVAIT AUCUNE TRANSGRESSION DE LA LOI, qui est la TRANSCRIPTION DU CARACTÈRE DE DIEU, aucune note de discorde ne perturbait les harmonies célestes. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 1}
Mais DIEU connaît TOUTES SES OEUVRES, et DEPUIS DES SIÈCLES ÉTERNELS l’ALLIANCE de la GRÂCE (faveur imméritée) EXISTAIT dans l’ESPRIT de DIEU. Elle est appelée l’ALLIANCE ÉTERNELLE ; car le PLAN du SALUT NE FUT PAS CONÇU APRÈS LA CHUTE DE L’HOMME, MAIS c’était ce qui fut “GARDÉ SILENCE DANS DES TEMPS ÉTERNELS, mais qui est maintenant manifesté et porté à la connaissance de toutes les nations par les ÉCRITURES des PROPHÈTES, selon le COMMANDEMENT de l’ÉTERNEL DIEU, afin qu’elles OBÉISSENT à la FOI.” {ST, 13 Février 1893, paragraphe 2} {voir Romains 16:25-26}
Le BUT et le PLAN de la GRÂCE existaient DEPUIS TOUTE ÉTERNITÉ. Avant la fondation du monde, c’était selon le CONSEIL DÉTERMINÉ de DIEU que l’homme devait être créé et doté du pouvoir d’accomplir la VOLONTÉ DIVINE. La chute de l’homme, avec toutes ses conséquences, n’était PAS CACHÉE À L’OMNIPOTENT. LA RÉDEMPTION n’était PAS UNE RÉFLEXION APRÈS-VENTE, un plan formulé après la chute d’Adam, mais un dessein éternel, qui a permis d’être RÉALISÉ pour la BÉNÉDICTION, non seulement de cet atome de monde, mais POUR LE BIEN DE TOUS LES MONDES QUE DIEU A CRÉÉS. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 3}
Devant Celui qui règne dans les CIEUX, les MYSTÈRES du PASSÉ et du FUTUR sont également DÉPLOYÉS, et DIEU VOIT au-delà du malheur, des ténèbres et de la ruine que le péché a engendrés, LA RÉALISATION DE SON DEssein d’AMOUR et de BÉNÉDICTION. Bien que les nuages et les ténèbres l’entourent, la JUSTICE et le JUGEMENT sont pourtant le FONDEMENT de SON TRÔNE. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 4}
Par la création et la RÉDEMPTION, par la nature et par le CHRIST, les GLOIRES du CARACTÈRE DIVIN sont RÉVÉLÉES. Par la merveilleuse démonstration de SON AMOUR en donnant « SON FILS UNIQUE ENGENDRÉ afin que quiconque CROIT EN LUI ne périsse pas, mais ait la VIE ÉTERNELLE », le CARACTÈRE de DIEU est révélé aux INTELLIGENCES de l’UNIVERS. Par le Christ, notre Père Céleste est connu comme le DIEU d’Amour. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 5} {Voir Jean 3:16}
QUAND L’HOMME PÉCHA, TOUT LE CIEL FUT REMPLI DE TRISTESSE. En effet, en cédant à la tentation, l’homme devint l’ENNEMI de DIEU, participant de la nature satanique. L’IMAGE de DIEU dans laquelle il avait été créé fut gâchée et déformée. Le caractère de l’homme n’était plus en harmonie avec le CARACTÈRE de DIEU. En effet, par le péché, l’homme devint charnel, et le cœur charnel est INIMITÉ contre DIEU, il n’est pas soumis à la LOI de DIEU, et ne peut même pas l’être. Pour les ANGES, il semblait qu’il n’y avait aucun moyen d’échapper au transgresseur. Ils cessèrent leurs chants de louange, et dans toutes les cours CÉLESTES, il y eut un deuil pour la ruine causée par le péché. En désaccord avec la NATURE de DIEU, inflexible aux exigences de SA LOI, la race humaine n’avait rien d’autre à craindre que la destruction. Puisque la LOI DIVINE est aussi IMMUABLE que le CARACTÈRE DE DIEU, il ne pouvait y avoir d’espoir pour l’homme à moins de trouver un moyen par lequel sa TRANSGRESSION pourrait être pardonnée, sa nature renouvelée et son esprit restauré pour refléter l’IMAGE de DIEU. L’AMOUR DIVIN avait conçu un tel plan. C’est à cause de la fausse représentation du CARACTÈRE DE DIEU que Satan a conduit l’homme à douter de la réalité de SON AMOUR et à considérer DIEU comme son ennemi. Comme Satan l’avait fait au CIEL, il le fit sur terre : il déclara le GOUVERNEMENT de DIEU injuste, les restrictions de SA LOI inutiles, et ordonna à l’homme, comme il l’avait fait aux anges, de rejeter le joug et de laisser les préceptes de leur propre nature être leur seul guide et leur seule LOI. Il a promis la liberté ; mais comme il est lui-même le serviteur de la corruption, il a amené la race humaine dans l’esclavage, dans le péché, la misère et la mort. Il représentait DIEU comme réclamant tout et ne donnant rien, exigeant le service des hommes pour sa propre GLOIRE, mais ne se refusant rien pour le bien de l’homme. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 6} {Voir Romains 8:7}
Dans l’œuvre de la création, CHRIST était avec DIEU. Il était un avec DIEU, égal à lui, l’éclat de SA GLOIRE, l’image expresse de sa personne, le représentant du PÈRE. Lui seul, le CRÉATEUR de l’homme, pouvait être son SAUVEUR. Aucun ange du CIEL ne pouvait révéler le Père au pécheur et le ramener à l’obéissance à DIEU. Mais CHRIST pouvait manifester l’amour du Père ; car DIEU était en CHRIST, réconciliant le monde avec Lui-même. CHRIST pouvait être “l’homme du jour” entre un DIEU SAINT et l’humanité perdue, quelqu’un qui pouvait “poser sa main sur nous deux”. PERSONNE D’AUTRE QUE CHRIST NE POUVAIT RACHETER L’HOMME DE LA MALÉDICTION DE LA LOI. Il se proposa de prendre sur Lui la culpabilité et la honte du péché, péché si offensant aux yeux de DIEU qu’il nécessiterait la SÉPARATION de SON PÈRE. Le Christ se proposa d’atteindre les profondeurs de la dégradation et du malheur de l’homme, et de restaurer l’âme repentante et croyante en harmonie avec DIEU. Le CHRIST, l’AGNEAU immolé dès la fondation du monde, s’offrit en SACRIFICE et en SUBSTITUT pour les fils déchus d’Adam, bien que dans cette offrande TOUT LE CIEL SOIT IMPLIQUÉ DANS UN SACRIFICE INFINI. Mais le Père a tant aimé le monde qu’il a donné SON FILS UNIQUE, afin que par son cœur frappé puisse être trouvé un canal pour l’écoulement de l’AMOUR INFINI pour l’homme déchu. L’homme était devenu si dégradé par le péché, sa nature si pervertie par le mal, qu’il lui était impossible de parvenir par lui-même à l’HARMONIE avec DIEU, dont la NATURE est PURETÉ et AMOUR. Mais le Christ l’a racheté de la condamnation de la LOI et lui a transmis la PUISSANCE DIVINE, et grâce à la coopération de l’homme, le pécheur a pu être rétabli dans son état perdu. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 7} {Voir 2 Corinthiens 5:17-19; Apocalypse 13:8}
Seule la GRÂCE du CHRIST pouvait changer le cœur de pierre en un cœur de chair, le rendre vivant pour DIEU et transformer le caractère, de sorte qu’un enfant dégradé par le péché puisse devenir un ENFANT de DIEU et un HÉRITIER du CIEL. L’homme n’avait aucun pouvoir pour JUSTIFIER l’âme, pour SANCTIFIER le cœur. La maladie morale ne pouvait être guérie que par la PUISSANCE du GRAND MÉDECIN. Le PLUS GRAND DON DU CIEL, même le FILS UNIQUE du PÈRE, plein de GRÂCE et de VÉRITÉ, était capable de racheter les perdus. {ST, 13 Février 1893, paragraphe 8}
Le seul espoir pour la race déchue se trouvait dans la RÉCONCILIATION avec DIEU. Satan avait tellement mal représenté DIEU que l’homme n’avait aucune vraie conception du CARACTÈRE DIVIN. Le CHRIST est venu au monde et, en exécutant le PLAN du SALUT, a révélé le fait que « DIEU est AMOUR ». {ST, 13 Février 1893, paragraphe 9} {Voir 1 Jean 4:8}
VENUE DU CHRIST
Mais non seulement l’homme était tombé sous le pouvoir du séducteur, mais la terre elle-même, la domination de l’homme, était usurpée par l’ennemi. Par le PLAN du SALUT, le SACRIFICE du CHRIST, non seulement l’homme mais sa domination devaient être rachetés. Par les MÉRITES du CHRIST, tout ce que l’homme avait perdu par le péché devait être restauré. Le temps viendrait où il n’y aurait plus de malédiction, mais le TRÔNE de DIEU serait au milieu de la terre, et ses serviteurs le serviraient. La promesse serait accomplie : « Les justes hériteront la terre et y habiteront pour toujours. » {ST, 13 Février 1893, paragraphe 11} {Voir Apocalypse 22:3 ; Psaume 37:29}
Par le PLAN du SALUT, un dessein plus vaste doit être accompli, même au-delà du SALUT de l’homme et de la RÉDEMPTION de la terre. Par la révélation du CARACTÈRE de DIEU en CHRIST, la bienfaisance du GOUVERNEMENT DIVIN serait manifestée devant l’UNIVERS, l’accusation de Satan réfutée, la nature et les conséquences du péché mises en évidence, et la PERPÉTUITÉ de la LOI pleinement démontrée. Satan avait déclaré que la LOI de DIEU était défectueuse, et que le bien de l’UNIVERS exigeait un changement dans ses exigences. En attaquant la LOI, il pensait renverser l’AUTORITÉ de son AUTEUR, et gagner pour lui-même l’allégeance suprême. Mais par le PLAN du SALUT, les PRÉCEPTES de la LOI devaient être prouvés parfaits et immuables, afin qu’enfin une seule GLOIRE et un seul AMOUR puissent s’ÉLEVER à DIEU dans tout l’UNIVERS, attribuant GLOIRE, HONNEUR et LOUANGE à celui qui est assis sur le TRÔNE et à l’AGNEAU pour toujours et à jamais. (À suivre.) {ST, 13 Février 1893 paragraphe 12} {Voir Apocalypse 5:13}
20 Février 1893 Le PLAN du SALUT. (Suite.) Par Mme E. G. White.
Le PLAN du SACRIFICE INFINI, par lequel le salut devait être obtenu, fut révélé à l’homme déchu. Seule la MORT du FILS BIEN-AIMÉ de DIEU pouvait expier le péché de l’homme, et Adam s’émerveilla de la BONTÉ de DIEU qui avait pourvu à une telle rançon pour le pécheur. Par l’AMOUR de DIEU, une étoile d’espoir illuminait le terrible avenir qui s’étendait devant le transgresseur. Par l’institution du SYSTÈME TYPIQUE du SACRIFICE et de l’OFFRANDE, la MORT du CHRIST devait toujours être gardée devant l’homme coupable, afin qu’il puisse mieux comprendre la nature du péché, les conséquences de la TRANSGRESSION et le mérite de l’OFFRANDE DIVINE. S’il n’y avait pas eu de péché, l’homme n’aurait jamais connu la mort. Mais dans l’OFFRANDE INNOCENTE TUÉE de SA PROPRE MAIN, il vit les FRUITS du PÉCHÉ, la mort du FILS de DIEU en sa faveur. Il voit le caractère immuable de la LOI qu’il a transgressée, et confesse son péché ; il s’appuie sur les mérites de l’AGNEAU DE DIEU, qui enlève les péchés du monde. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 1}
Le PLAN de SAUVER LES PECHEURS par le CHRIST seul était le même aux jours d’Adam, de Noé, d’Abraham et de toutes les générations successives qui ont vécu avant l’AVENEMENT du CHRIST, comme il l’est de nos jours. Les patriarches, les prophètes, les martyrs depuis le juste Abel, attendaient un SAUVEUR à venir, et ils montraient leur foi en Lui par des SACRIFICES et des OFFRANDES. Le sacrifice des animaux représentait l’offrande sans péché du FILS CHER de DIEU, et annonçait SA MORT sur la croix. Mais À LA CRUCIFIXION, LE TYPE RENCONTRA L’ANTITYPE, et le SYSTÈME TYPIQUE CESSA. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 2}
Le FILS de DIEU est le centre du GRAND PLAN de RÉDEMPTION qui couvre toutes les dispensations. Il est « l’AGNEAU immolé depuis la fondation du monde ». Il est le RÉDEMPTEUR des fils et des filles déchus d’Adam dans tous les âges de probation humaine. « Il n’y a de SALUT en aucun autre ; car il n’y a sous le CIEL aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » CHRIST est la substance ou le corps qui projette son ombre dans les dispensations précédentes. Lorsque CHRIST est mort, l’ombre a cessé. À la MORT de CHRIST, le SYSTÈME TYPE a été aboli, mais la LOI de DIEU, dont la violation avait rendu le PLAN du SALUT nécessaire, a été MAGNIFIÉE et RENDUE HONORABLE. L’ÉVANGILE était une bonne nouvelle de grande joie pour Adam, Noé, Abraham et Moïse ; car il leur présentait un SAUVEUR À VENIR. Une lumière plus claire et plus glorieuse brille maintenant sur le Chrétien. Ceux qui ont vécu avant la venue du CHRIST ATTENDENT AVEC IMPATIENCE SA VENUE PAR LA FOI, mais ce qu’ils devaient saisir par la FOI, c’est l’ASSURANCE pour nous ; car nous savons que le CHRIST est venu, comme prédit par les prophètes. Il est tout aussi essentiel pour nous d’avoir FOI en notre RÉDEMPTEUR, qui est venu sur terre et EST MORT EN SACRIFICE, qu’il l’était pour les anciens de croire en un RÉDEMPTEUR à venir, représenté par leurs OFFRANDES et leurs SACRIFICES. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 3} {Voir 1 Pierre 1:19-20; Apocalypse 13:8}
En devenant le SUBSTITUT de l’HOMME, en portant la malédiction qui devait tomber sur l’homme, le CHRIST s’est engagé, en faveur de la race humaine, à maintenir l’honneur sacré et exalté de la LOI de SON PÈRE. Il est venu pour convaincre les hommes du péché, qui est la TRANSGRESSION de la loi, et par la MÉDIATION DIVINE, les ramener à l’OBÉISSANCE aux COMMANDEMENTS de DIEU. DIEU a remis le monde entre les MAINS du CHRIST, afin qu’il puisse justifier complètement les EXIGENCES CONTRAIGNANTES de la LOI et rendre manifeste la SAINTETÉ de CHAQUE PRINCIPE. Le CHRIST était « l’HÉRITIER DÉSIGNÉ de toutes choses par le PÈRE, par qui aussi il a créé le monde ». Il était « le rayonnement de SA GLOIRE, l’IMAGE expresse de SA PERSONNE ». Et il soutenait « toutes choses par la PAROLE de SA PUISSANCE ». Il possédait l’excellence et la grandeur divines. Il a plu au PÈRE qu’en lui habitât toute plénitude. Et le Christ « n’a pas regardé comme une proie à arracher d’être ÉGAL à DIEU ». Pourtant, JÉSUS a échangé un TRÔNE de LUMIÈRE et de GLOIRE qu’il avait avec SON PÈRE, ne considérant pas comme une chose désirable d’être ÉGAL à DIEU, alors que l’homme était perdu dans le péché et la misère. Il est venu du CIEL sur la terre, a REVÊTU SA DIVINITÉ D’HUMANITÉ et a porté la malédiction comme caution pour la race déchue. Il n’était pas contraint de faire cela ; mais il a choisi de supporter les conséquences de la TRANSGRESSION de l’homme afin que l’homme puisse échapper à la MORT ÉTERNELLE. {ST, 20 Février 1893 par. 4} {Voir Hébreux 1:2 ; Philippiens 2:6-11}
La VENUE du CHRIST dans notre monde fut un grand événement, non seulement pour ce monde, mais pour TOUS LES MONDES de l’UNIVERS de DIEU. Devant les INTELLIGENCES CÉLESTES, il devait prendre sur lui notre nature, être tenté en tous points comme nous, et pourtant laisser un exemple de PURETÉ PARFAITE et de CARACTÈRE SANS TÂCHE. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 5}
Satan et ses anges exultèrent lorsqu’ils découvrirent que le FILS de DIEU avait pris sur lui la nature de l’homme et était venu se substituer à l’homme pour s’engager dans le conflit en notre faveur. La famille humaine avait été vaincue par la tromperie de l’ennemi ; car tous ont péché et venir COURT de la GLOIRE de DIEU, et l’ennemi espérait que le CHRIST deviendrait aussi une victime de ses ruses séductrices. Satan se glorifiait de l’occasion d’assiéger le FILS de DIEU par de féroces tentations. Parce qu’il avait pris sur lui la nature humaine, Satan estima que sa victoire était certaine, et par tous les moyens malins dont il disposait, il s’efforça de vaincre le CHRIST. La résistance inébranlable du CHRIST aux tentations de l’ennemi amena toute la confédération du mal à lui faire la guerre. Les hommes mauvais et les anges mauvais unirent leurs forces contre le PRINCE DE LA PAIX. Les enjeux dépassaient la compréhension des hommes, et les tentations qui assaillaient le CHRIST étaient BEAUCOUP PLUS INTENSES et SUBTILES que celles qui assaillent l’homme, car son caractère était plus pur et plus élevé que celui de l’homme dans sa souillure morale et physique. Dans son conflit avec le prince des ténèbres dans cet atome d’un monde, le CHRIST dut affronter TOUTE la CONFÉDÉRATION DU MAL, les forces unies de l’adversaire de DIEU et de l’homme ; mais à chaque fois il rencontra le tentateur et le mit en fuite. Le CHRIST a CONQUÉRANT sur les pouvoirs des ténèbres et a pris le RISQUE INFINI de consentir à la guerre contre l’ennemi afin de le vaincre en notre faveur. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 6}
Le REDEMPTEUR du monde a REVÊTU SA DIVINITÉ D’HUMANITÉ POUR ATTEINDRE L’HUMANITÉ ; car, pour apporter le SALUT au monde, il était nécessaire que l’humanité et la divinité soient unies. La DIVINITÉ AVAIT BESOIN de L’HUMANITÉ pour que l’humanité puisse servir de canal de communication entre DIEU et l’homme, et l’HUMANITÉ AVAIT BESOIN de la DIVINITÉ pour qu’une puissance d’en haut puisse restaurer l’homme à la ressemblance de DIEU. Le CHRIST était DIEU, mais il n’apparaissait pas comme DIEU. Il a voilé les signes de la divinité qui avaient commandé l’HOMMAGE des ANGES et provoqué l’ADORATION de l’UNIVERS de DIEU. Il s’est dépouillé lui-même, a pris la forme d’un serviteur et a été fait à la ressemblance de la chair pécheresse. Il s’est fait pauvre pour nous, afin que par sa pauvreté nous puissions être enrichis. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 7}
Il s’est humilié pour passer à travers les expériences de l’homme, et il ne s’est pas détourné du PLAN par lequel le SALUT pouvait venir à l’homme. Connaissant toutes les étapes du chemin de son humiliation, il a refusé de ne pas descendre pas à pas dans les profondeurs de la misère de l’homme, afin de pouvoir expier les péchés du monde condamné et périssant. Quelle humilité était-ce ! Cela a ÉTONNÉ les ANGES. La langue ne peut jamais la décrire. La plume ne peut jamais la décrire. L’imagination ne peut pas la saisir. Sans péché et exalté par nature, le FILS de DIEU a consenti à prendre les vêtements de l’humanité, pour devenir un avec la race déchue. La PAROLE ÉTERNELLE a consenti à se faire chair. DIEU est devenu HOMME. {ST, 20 Février 1893, paragraphe 8}
Mais il s’abaissa encore davantage, il s’humilia pour supporter les insultes, les reproches, les accusations et les abus honteux. Dans le monde qu’IL avait créé, qui était soutenu par la PAROLE de SA PUISSANCE, il ne semblait pas y avoir de place pour lui. Il dut fuir d’un lieu à un autre jusqu’à ce que l’œuvre de sa vie fût accomplie. Il fut trahi par l’un de ses disciples, renié par un autre. Il fut moqué et raillé. Il fut couronné d’épines et contraint de porter le fardeau de la croix. Il n’était pas insensible à l’ignominie et au mépris ; il s’y soumettait, mais il en ressentait l’amertume comme aucun autre être ne pouvait la ressentir. Pur, saint et sans tache, il fut pourtant traduit en criminel devant les yeux du monde. Du plus haut sommet de son exaltation, l’adorable REDEMPTEUR fit pas après pas dans le chemin de l’humiliation. Il consentit à mourir à la place du pécheur, afin que, par une vie d’obéissance, l’homme pût échapper au châtiment de la LOI. Il s’est humilié et est devenu obéissant jusqu’à la mort. Et quelle mort ! Ce fut la plus honteuse, la plus cruelle : la mort sur la croix comme malfaiteur. Il ne mourut pas comme un héros aux yeux des hommes, chargé d’honneurs ; il mourut comme un criminel condamné, suspendu entre le CIEL et la terre, il mourut d’une mort lente, exposé aux railleries et aux injures d’une foule dégradée et débauchée. « Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils lèvent les lèvres, ils secouent la tête. » Il fut compté parmi les transgresseurs, et même ses parents selon la chair le renièrent. Il fut forcé de voir l’épée percer le cœur de sa mère, il vit sa douleur. Il expira au milieu des moqueries. Mais toutes ses souffrances furent comptées comme de peu de valeur en considération du résultat qu’il accomplissait en faveur de l’homme et pour le bien de l’univers entier. Il expira sur la croix en s’écriant : « TOUT EST ACCOMPLI ! » Et ce cri retentit dans TOUS LES MONDES et dans LE CIEL LUI-MÊME. La grande lutte entre le CHRIST, le PRINCE de la VIE, et Satan, le prince des ténèbres, était pratiquement terminée, et le CHRIST était le CONQUÉRANT. SA MORT a répondu à la question de savoir s’il y avait un renoncement à soi-même chez le PÈRE et le FILS. (Fin du numéro suivant.) {ST, 20 Février 1893, paragraphe 9} {Voir Psaume 22:7 ; Jean 19:30}
27 Février 1893 Le PLAN DU SALUT. (Fin.) Par Mme E. G. White.
Par la MORT du CHRIST, une porte d’espoir fut ouverte à l’homme déchu. L’homme était sous la sentence de mort pour la TRANSGRESSION de la LOI de DIEU. Il était sous la condamnation comme TRAÎTRE, comme REBELLE ; mais CHRIST est venu pour être son substitut, pour mourir comme un malfaiteur, pour subir la peine des traîtres, portant le poids de leurs péchés sur SON ÂME DIVINE. Il est descendu de plus en plus bas jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de profondeurs d’humiliation à sonder afin de relever ceux qui croiraient en Lui, de purifier les coupables de la souillure morale et de leur communiquer Sa propre justice. Il est mort pour faire l’expiation, pour racheter, purifier, restaurer et exalter l’homme à une place à Sa droite. {ST, 27 Février 1893, paragraphe 1}
Au cours de sa vie sur terre, il a répandu des bénédictions partout où il est allé. Bien que sur SA PAROLE DES LÉGIONS d’ANGES lui rendaient hommage, il a parcouru la terre sans être honoré, sans être confessé. Au lieu de louanges, il a rencontré l’opprobre. Il a marché parmi les hommes comme l’un des pauvres et des humbles. Bien qu’il ait guéri les malades, soulagé les opprimés, pansé les cœurs brisés, peu de gens l’ont appelé bienheureux, et les grands de la terre l’ont ignoré avec dédain. {ST, 27 Février 1893, paragraphe 2}
En tant que membre de la famille humaine, Il était mortel, mais en tant que DIEU, Il était une FONTAINE de VIE pour le monde. Il aurait pu résister aux avances de la mort et refuser de se soumettre à sa domination, mais Il a volontairement donné Sa vie afin de mettre en lumière la vie et l’immortalité. Il a porté le péché du monde, a enduré la peine, a donné Sa vie en sacrifice, afin que l’homme ne meure pas éternellement. Comparez Sa souffrance et Son humiliation avec les richesses de SA GLOIRE, avec la richesse des louanges jaillissant des langues immortelles, avec les hymnes de l’adoration, avec l’hommage de MILLIONS de SAINTS ANGES dans les hauteurs du SANCTUAIRE, et cherchez à comprendre quelle MANIÈRE d’AMOUR a inspiré le CŒUR de JÉSUS. {ST, 27 Février 1893, paragraphe 3}
Combien DIEU a-t-il aimé la race humaine ? – Regardez au Calvaire. En contemplant JÉSUS sur la croix, le caractère odieux du péché n’apparaît-il pas ? C’est le PÉCHÉ qui a causé la MORT du FILS CHÉRI DE DIEU, et le PÉCHÉ est la TRANSGRESSION de la LOI. Le prophète dit : « Certainement, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de DIEU, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. . . . Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance ; il l’a fait souffrir. Si tu offres sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité, il prolongera ses jours, et la volonté de l’Éternel prospérera entre ses mains. Il verra le fruit du travail de son âme, et sera rassasié ; par sa connaissance, mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, car il se chargera de leurs iniquités. » Quand le pécheur se rend compte que CHRIST est mort pour lui, afin de lui imputer sa justice, il magnifie l’AMOUR de DIEU en prévoyant le PLAN DU SALUT. {ST, 27 Février 1893, paragraphe 4} {Voir Esaïe 53:4-11}
“Le DON de DIEU, c’est la VIE ÉTERNELLE par JÉSUS-CHRIST notre Seigneur.” Le SALUT de l’homme a été acheté à un prix infini. Le monde peut refuser le don, mais cela n’en diminuera pas la valeur, ni ne dégagera les hommes de leur responsabilité. Lorsqu’il était sur terre, JÉSUS a dit à ceux qui le refusaient : “Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.” Nombreux sont ceux qui refusent aujourd’hui de répondre à l’AMOUR ATTRAYANT du CHRIST. JÉSUS appelle, mais beaucoup refusent de répondre à l’invitation. Ils ne profiteront pas du privilège d’avoir JÉSUS pour leur SAUVEUR PERSONNEL. Ils ne viennent pas avec HUMILITÉ et FOI, afin de savoir par une EXPÉRIENCE PERSONNELLE ce qu’ils sont pour JÉSUS et ce qu’il est pour eux. Mais la promesse est : « Il verra du travail de son âme et sera rassasié. » JÉSUS ne se reposera pas avant d’avoir conduit ses disciples dans les ROYAUMES de la JOIE et de la GLOIRE PARFAITES. {St, 27 Février 1893, paragraphe 5} {Voir Romains 6:22-23; Jean 5:40; Ésaïe 53:11}
Les PLANS de DIEU ne peuvent pas échouer. Les hommes font de grands plans, mais n’arrivent pas à atteindre l’objectif qu’ils se sont fixé. Ils commencent à construire et ne sont pas capables de terminer. Ils ne calculent pas le coût. Mais JÉSUS A COMPTÉ le COÛT du SALUT de chaque fils et fille d’Adam. Il a fourni d’abondants moyens par lesquels tous pourraient être sauvés, s’ils se conformaient aux conditions et s’emparaient de la VIE ÉTERNELLE. Des ressources inépuisables sont à sa disposition pour achever l’œuvre qu’il a commencée. Ceux qui répondent à SON AMOUR, en lui soumettant leur volonté, ne périront pas, mais auront la VIE ÉTERNELLE. {ST, 27 Février 1893, paragraphe 6}
Comme la merveilleuse disposition du PLAN de DIEU pour le SALUT des hommes élargit et exalte nos idées de l’AMOUR de DIEU ! Comme elle lie nos cœurs au GRAND CŒUR de l’AMOUR INFINI ! Comme elle nous fait prendre plaisir à son service, alors que nos cœurs répondent à l’attrait de SA BONTÉ et de SA MISÉRICORDE ! Jean appelle les hommes à contempler le MERVEILLEUX AMOUR de DIEU. Il s’écrie : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés FILS de DIEU ! C’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant FILS de DIEU, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » Ceux qui sont vrais, qui sont purs, qui aiment et obéissent aux PAROLES de DIEU, seront considérés comme des ENFANTS du ROI CÉLESTE, des MEMBRES de la FAMILLE ROYALE, des HÉRITIERS de DIEU, des COHÉRITIERS du CHRIST. {ST, 27 Février 1893, paragraphe 7} {Voir 1 Jean 3:1-3}