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Sanctuaire – Partie 6 [Explications]

Observation Générale
Il est remarquable que Dieu ne prenne que les deux premiers chapitres de la Genèse pour décrire la création, mais qu’il consacre ensuite onze chapitres de l’Exode à détailler le Tabernacle (entre Exode 25 et 40). L’importance de cette tente, relativement petite mais magnifique, est résumée dans les paroles de Dieu à Moïse : « Qu’ils me fassent un Sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux » (Exode 25:8).
En 1445 av. J.-C., le Tabernacle fut érigé et rempli [Exode 40]. Il servit de lieu de culte central aux Israélites pendant la majeure partie de leurs quarante années d’errance dans le désert [1446-1406 av. J.-C.]. Après la conquête de Canaan et une période d’établissement du peuple, le Tabernacle fut déplacé à Silo. L’utilisation du Tabernacle terrestre prit fin avec la construction du Temple permanent de Salomon [966-959 av. J.-C.].
Les douze tribus d’Israël campaient selon une disposition spécifique autour du Tabernacle dans le désert, avec trois tribus de chaque côté. Les tribus à l’est étaient Juda, Issacar et Zabulon ; au sud, Ruben, Siméon et Gad ; à l’ouest, Éphraïm, Manassé et Benjamin ; et au nord, Dan, Aser et Nephtali. Cette disposition était centrée autour de la demeure de Dieu, le Tabernacle.
Disposition autour du Tabernacle
Est (avec l’Arche de l’Alliance et les prêtres) : Juda, Issacar et Zabulon.
Sud : Ruben, Siméon et Gad.
Ouest : Éphraïm, Manassé et Benjamin.
Nord : Dan, Aser et Nephtali.
Importance
Axé sur Dieu : Cet arrangement était un modèle délibéré, ordonné par Dieu, pour le campement des Israélites durant leur voyage dans le désert.
Disposition Ordonnée : Il fournissait un ordre structuré permettant aux tribus d’établir leur campement et de se positionner selon leur tribu.
Préservation et Protection : Les Lévites, la tribu sacerdotale, étaient positionnés autour du Tabernacle afin d’en assurer le bon entretien et de le protéger du reste de la communauté Israélite.
Cet ordre de campement se reflétait dans l’ordre de marche : le camp de Juda partait en premier, suivi de Ruben, les Lévites portant le Tabernacle, le camp d’Éphraïm, et enfin le camp de Dan servant d’arrière-garde. Cet ordre garantissait que le Tabernacle, représentant la présence de Dieu, restait au centre de la procession durant leur voyage dans le désert. L’ordre de campement. Les tribus étaient organisées en quatre camps principaux autour du Tabernacle, chacun dirigé par une tribu :
Est : Juda, suivi d’Issacar et de Zabulon.
Sud : Ruben, suivi de Siméon et de Gad.
Ouest : Éphraïm, suivi de Manassé et de Benjamin.
Nord : Dan, suivi d’Aser et de Nephtali.
Ordre de Marche
Lorsque la nuée au-dessus du Tabernacle se leva, indiquant qu’il était temps de se déplacer, les tribus partirent selon un ordre précis, le Tabernacle se déplaçant toujours au centre :
Camp de Juda : Parti en premier, suivi d’Issacar et de Zabulon.
Camp de Ruben : Parti en premier, suivi de Juda, avec Siméon et Gad.
Les Lévites : Les Lévites portaient le Tabernacle et ses objets sacrés, se déplaçant au centre du cortège.
Camp d’Éphraïm : Parti après les Lévites, incluant Manassé et Benjamin.
Camp de Dan : Servi d’arrière-garde, se déplaçant en dernier avec Aser et Nephtali.
Cet ordre structuré assurait l’unité, l’organisation et la manifestation concrète de la direction Divine pour le peuple d’Israël lors de son voyage à travers le désert.
Notez qu’il ne s’agit pas de l’ordre de naissance :
À la naissance, les 12 tribus d’Israël, nommées d’après les fils de Jacob, sont : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Dan, Nephtali, Gad, Aser, Issacar, Zabulon, Joseph et Benjamin. Cependant, la tribu de Joseph fut plus tard divisée en deux : Éphraïm et Manassé, tandis que la tribu de Lévi était réservée aux fonctions sacerdotales, ce qui donna souvent lieu à des listes de douze tribus différentes selon le contexte.
Les 12 Tribus par Ordre de Naissance des Fils de Jacob
Cette liste présente les fils de Jacob par ordre de naissance, le nom de leur mère et leur ordre de marche étant indiqués entre parenthèses () et [] :
1. Ruben (Léa) [4]
2. Siméon (Léa) [5]
3. Lévi (Léa) > fonctions sacerdotales [7]
4. Juda (Léa) [1]
5. Dan (Bilha) [11]
6. Nephtali (Bilha) [13]
7. Gad (Zilpa) [6]
8. Aser (Zilpa) [12]
9. Issacar (Léa) [2]
10. Zabulon (Léa) [3]
11. Joseph (Rachel) > Éphraïm [8] et Manassé [9]
12. Benjamin (Rachel) [10]
Observation : Les 7 premières tribus en marche L’ordre appartient à Léa [la sœur aînée de Rachel, bien-aimée de Jacob] et à Zilpa, sa servante. Cela inclut Lévi et Juda, donc Jésus [Matthieu 1:1-2].
Variations dans la Liste
Joseph et ses descendants : Les descendants de Joseph, l’un des fils de Jacob, sont connus sous le nom de tribus d’Éphraïm et de Manassé.
Lévi : La tribu de Lévi est devenue la tribu sacerdotale et ne s’est pas vu attribuer de territoire en terre de Canaan comme les autres.
Listes combinées : En raison de ces changements, lorsqu’on fait référence aux douze tribus pour des raisons pratiques, comme camper dans le désert ou occuper des terres, la liste inclut souvent Éphraïm et Manassé à la place de Joseph, ou la tribu de Lévi est parfois exclue.
Mères des Tribus
Les fils naquirent des quatre épouses de Jacob :
Léa : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar et Zabulon
Rachel : Joseph et Benjamin
Bilha : (la servante de Rachel) : Dan et Nephtali
Zilpa : (la servante de Léa) : Gad et Aser
Description Générale
Le Tabernacle était érigé au centre du camp des Enfants d’Israël. La Cour du Tabernacle mesurait 50 coudées de large et 100 coudées de long (Exode 27:9-12). L’unique porte donnant sur la Cour se trouvait du côté est. C’est un excellent rappel de ce que Jésus a dit dans Jean 10:9 : « Je suis la porte ». Elle représente celui qui cherche. La première chose que l’on voyait en entrant dans la Cour était l’Autel d’Airain où les sacrifices étaient offerts. Ces sacrifices préfiguraient le salut par le sacrifice du Christ. Selon les mots de :
Éphésiens 2:08 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Après l’Autel d’Airain, il y avait la Cuve. C’était un grand récipient d’eau où les prêtres se lavaient. La Cuve est une excellente illustration de la sanctification. Une fois sauvés, la parole de Dieu s’applique constamment à nos vies.
Éphésiens 5:25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle ;
Éphésiens 5:26 afin qu’il la sanctifie et la purifie par le baptême d’eau par la parole.
Devant la Cuve se trouvait le Tabernacle. Il était divisé en Lieu Saint et Lieu Très Saint. Dans le Lieu Saint se trouvaient la Table des Pains de Proposition, le Chandelier d’Or et l’Autel des Parfums d’Or. C’était le lieu où les prêtres exerçaient leur ministère. Il illustre notre service à Dieu par le Saint-Esprit qui habite en nous. La Table des Pains de Proposition évoque la communion fraternelle, le Chandelier évoque la fécondité et l’Autel des Parfums d’Or évoque le parfum de l’adoration. C’est le ministère sacerdotal décrit en Hébreux 9:6 : « Les prêtres entraient toujours dans la première partie du Tabernacle, accomplissant le service.»
Enfin, dans le Lieu Très Saint se trouvait le Propitiatoire, qui reposait sur l’Arche de l’Alliance. Dieu résidait entre les chérubins qui émergeaient du Propitiatoire. Sous le système du Tabernacle, seul le grand prêtre était autorisé à y entrer. Aujourd’hui, Christ, notre Souverain Sacrificateur céleste, nous soutient devant Dieu, à l’image des joyaux représentant les enfants d’Israël qui ornaient le cœur du Souverain Sacrificateur lorsqu’il servait dans le Tabernacle (Exode 28:29-30). Et par Christ, nous avons accès à la présence de Dieu : « C’est pourquoi, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le Sanctuaire… » (Hébreux 10:19).
Dans la Bible, un Sanctuaire est un Lieu Saint où Dieu demeure et où l’on vient adorer et offrir des sacrifices. Le premier Sanctuaire était le Tabernacle, une tente portative construite par les Israélites dans le désert, puis le Temple de Jérusalem. Ce concept s’étend également au Sanctuaire céleste et, plus largement, à Jésus-Christ, à Son Église, et même à un refuge spirituel trouvé en présence de Dieu.
Le Sanctuaire de l’Ancien Testament
Le Tabernacle : Une structure portable, semblable à une tente, où la présence de Dieu résidait parmi les Israélites lors de leur voyage dans le désert. Dieu ordonna à Moïse de la construire selon un modèle divin précis.
Structure : Le Tabernacle était divisé en trois zones principales : le Parvis extérieur, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint.
Signification Symbolique : L’ensemble du système du Sanctuaire, y compris ses sacrifices et services quotidiens, servait à enseigner le plan de Dieu pour le salut et le pardon des péchés.
Le Sanctuaire Céleste et le Nouveau Testament
Le Sanctuaire Céleste : Le Sanctuaire de l’Ancien Testament était un modèle pour le Sanctuaire Céleste, qui fonctionne comme un lieu de présence et d’adoration de Dieu.
L’Église : Dans le Nouveau Testament, Jésus est la pierre angulaire de l’Église, qui est également décrite comme un temple saint et une demeure de Dieu.
Le Concept de Sanctuaire comme Lieu de Refuge
Refuge Spirituel : Le terme « Sanctuaire » désigne également un refuge spirituel ou émotionnel pour les personnes vulnérables, soulignant que Dieu est un refuge et une force pour Son peuple.
Trouver des Réponses : C’est un lieu où les gens peuvent trouver la clarté, rencontrer Dieu et vivre une transformation.
Le Mobilier du Sanctuaire Terrestre
Le Sanctuaire terrestre, ou Tabernacle, contenait des meubles spécifiques, chacun ayant une signification symbolique dans le contexte de la résidence de Dieu parmi les Israélites. Parmi ceux-ci figuraient l’Arche de l’Alliance dans le Lieu Très Saint, et dans le Lieu Saint, la Table des Pains de Proposition, le Chandelier d’Or et l’Autel des Parfums. Le Parvis abritait l’Autel des Holocaustes et la Cuve. Voici une description du mobilier :
Lieu Très Saint / Saint des Saints :
Arche d’Alliance : Coffre en bois d’acacia recouvert d’or, contenant les Dix Commandements. Elle contenait également un Pot de Manne et la Verge d’Aaron (ajouts ultérieurs). Le couvercle de l’Arche était le Propitiatoire, en or massif, orné de chérubins à chaque extrémité. Le Propitiatoire symbolisait le trône de Dieu et le lieu où sa présence résidait.
Lieu Saint :
Table des Pains de Proposition : Table sur laquelle étaient disposés douze pains, représentant les douze tribus d’Israël.
Lampadaire d’or (Ménorah) : Lampadaire à sept branches qui éclairait le Lieu Saint.
Autel des Parfums : Autel où l’on brûlait de l’encens, représentant les prières s’élevant vers Dieu.
Cour :
Autel des Holocaustes : Grand autel où l’on offrait des sacrifices.
Cuve : Grand bassin d’eau pour la purification.
Le Sanctuaire Terrestre reflète en tous points le Sanctuaire Céleste.
Le Sanctuaire Terrestre, comme le Tabernacle et plus tard le Temple, était une structure physique construite par les humains selon les instructions de Dieu, servant de symbole et d’ombre au véritable Sanctuaire céleste. Le Sanctuaire céleste, établi par Dieu et non par des mains humaines, est la véritable réalité et le centre du ministère du Christ. Voici une explication plus détaillée :
Sanctuaire Terrestre :
Fonction : Le Sanctuaire terrestre, comprenant le Tabernacle et le Temple, était une représentation physique de la demeure de Dieu et un lieu d’adoration et d’expiation.
Nature : Il était une copie et une ombre du Sanctuaire céleste, construit selon un modèle divin (Hébreux 8:5).
Fonction : Il servait de type, de symbole ou de modèle des réalités célestes, soulignant le sacrifice et le ministère du Christ.
Exemples : Le Tabernacle dans le désert et le Temple de Jérusalem étaient des Sanctuaires terrestres.
Sanctuaire Céleste :
But : C’est la véritable demeure de Dieu et le centre du ministère permanent du Christ en faveur des croyants.
Nature : C’est la réalité dont le Sanctuaire terrestre était une copie.
Fonction : C’est le lieu où le Christ exerce son ministère en tant que notre Souverain Sacrificateur, rendant accessibles les bienfaits de son sacrifice.
Exemples : Hébreux 8:02 parle du Sanctuaire céleste, dressé par le Seigneur et non par l’homme.
Différences Clés :
Le Sanctuaire terrestre était temporaire et une copie, tandis que le Sanctuaire céleste est éternel et l’original.
Le Sanctuaire terrestre exigeait des sacrifices et des rituels répétés, tandis que le sacrifice du Christ dans le Sanctuaire céleste est un événement unique.
Le service du Sanctuaire terrestre symbolisait la purification du Sanctuaire, tandis que le Sanctuaire céleste est purifié par le sacrifice et le ministère du Christ.
Le Sanctuaire terrestre a été construit par des hommes, tandis que le Sanctuaire céleste a été établi par Dieu.
Le Sanctuaire Terrestre est parallèle au Sanctuaire Céleste
Sanctuaire Terrestre
> Sanctuaire Céleste
Il n’y avait qu’une seule porte d’entrée au Sanctuaire Terrestre.
À l’extérieur de la porte d’entrée, et disposé sur les quatre côtés du Sanctuaire Terrestre, se trouvait le Tabernacle de la congrégation – les 12 Tribus.
> Il n’y a qu’une seule voie d’accès au Sanctuaire Céleste.
Le Tabernacle mesurait environ 13,7 m de long, 4,6 m de large et 4,6 m de haut. Il comprenait deux pièces intérieures, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint, séparées par un Voile. Il était entouré d’une Cour extérieure d’environ 45,7 m de long et 22,9 m de large.
Le Tabernacle Proprement dit
Dimensions : 13,7 m (30 coudées) de long, 4,5 m (10 coudées) de large et 4,5 m (10 coudées) de haut.
Construction : Planches d’acacia recouvertes d’or, posées sur des socles en argent.
Intérieur : Divisé en Lieu Saint et Lieu Très Saint par un épais rideau.
Couvertures : Le Tabernacle était recouvert de plusieurs couches de lin fin, de poils de chèvre, de peaux de bélier et de blaireau.
La Cour Extérieure
Dimensions : 45,7 m (150 coudées) de long et 23,8 m (75 coudées) de large.
Enclos : Entouré d’une clôture de rideaux de lin fin, haut de 2,3 m (7,5 coudées).
Fonction : Contenait l’Autel des Holocaustes et la Cuve [bassin d’eau de purification], symbole du sacrifice et de la purification.
Les chapitres 4 et 5 du Lévitique expliquent ce qui se passe lorsqu’une personne pèche :
Différents Sacrifices pour Différents Péchés : L’animal offert en sacrifice dépendait de la nature du péché et du statut social de l’individu. Par exemple, un sacrifice pour le péché offert à un prêtre ou à toute la communauté impliquait un taureau, tandis que les individus pouvaient offrir une chèvre ou un agneau.
Procédures du Sacrifice pour le Péché : La personne apportant le sacrifice posait ses mains sur la tête de l’animal, lui transférant symboliquement son péché, puis l’animal était sacrifié. Le prêtre aspergeait ou versait ensuite le sang sur l’autel et, dans certains cas, brûlait la graisse de l’animal.
Couverture ou élimination du péché : Bien que ces sacrifices d’animaux fussent un moyen d’expiation et de pardon des péchés, ils étaient censés seulement couvrir les péchés, sans les effacer complètement. Hébreux 10:04 dit : « Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés », annonçant ainsi le sacrifice ultime de Jésus-Christ.
Commentaire : Le pécheur apportait un animal dans le Parvis, à la vue des douze tribus.
Le Sanctuaire, ou Tabernacle, comportait trois parties principales : le Parvis, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint, chacune représentant les étapes du Plan du Salut. Le Parvis comprend l’Autel des Holocaustes et la Cuve d’airain, symbolisant le sacrifice substitutif du Christ et la purification des péchés. À l’intérieur du Lieu Saint, la Table des Pains de Proposition, le Chandelier et l’Autel des Parfums représentent Jésus comme le Pain de Vie, la lumière et l’œuvre du Saint-Esprit, et les prières des croyants. Le Lieu Très Saint, séparé par un Voile, contenait l’Arche de l’Alliance et le Propitiatoire, symbolisant la présence de Dieu et le mélange de Sa miséricorde et de Sa justice.
Le Parvis : Le premier espace, le Parvis, était le lieu où commençait le culte quotidien des Israélites.
Autel des Holocaustes : C’était le lieu des sacrifices d’animaux, symbolisant la future mort substitutive de Jésus sur la croix pour le pardon des péchés.
Cuve en Laiton : Ce bassin de lavage, situé entre l’autel et l’entrée du Tabernacle, représentait la purification et le pardon de tous les péchés par le Christ.
Le Lieu Saint : On accédait au deuxième espace, le Lieu Saint, par la Cour et contenait le mobilier du Tabernacle.
La Table des Pains de Proposition : Cette table contenait des pains, symbolisant Jésus comme le « Pain de Vie » spirituel pour les croyants.
Le Chandelier : Sa lumière symbolisait l’œuvre du Saint-Esprit et la lumière de la vérité du Christ dans le monde.
L’Autel des Parfums : Situé devant le Voile, il représentait les prières du peuple de Dieu, mêlées à l’intercession de Jésus, s’élevant vers Dieu.
Le Lieu Très Saint : Séparé du Lieu Saint par un Voile épais, c’était le lieu le plus saint.
Arche d’Alliance : Ce coffre sacré contenait les Dix Commandements et représentait l’alliance de Dieu avec Son peuple.
Propitiatoire : Ce Couvercle d’Oré sur l’Arche symbolisait l’alliance de la miséricorde Divine et de Sa justice, la présence Divine apparaissant entre les Deux Chérubins d’Or qui se tenaient dessus.
Signification Générale : Le Sanctuaire tout entier et ses services illustraient le Plan du Salut, montrant le chemin du péché à la réconciliation avec Dieu par l’œuvre du Christ. Les trois espaces représentent les différentes étapes du salut : la Justification dans le Parvis, la Sanctification dans le Lieu Saint et la Glorification dans le Lieu Très Saint.
Les trois espaces principaux du Sanctuaire : le Parvis, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint, représentent les trois étapes principales du processus du salut : la Justification, la Sanctification et la Glorification. Ils correspondent également aux trois phases du ministère du Christ : le sacrifice substitutif, la médiation sacerdotale et le jugement dernier.
La clôture de lin blanc de la Cour du Tabernacle symbolisait la pureté et la justice de Dieu, séparant le Sanctuaire sacré du monde extérieur pécheur et représentant la perfection requise pour s’approcher de Dieu. Ce lin blanc préfigurait également Jésus-Christ, Sa justice parfaite et Son linceul immaculé, tandis que les couleurs entrelacées de la porte évoquaient Son royaume céleste, Sa royauté et Son sacrifice expiatoire. La clôture et la porte ensemble signifient que l’accès à Dieu n’est possible que par la justice et l’expiation du Christ.
Symbole du Lin Blanc
Pureté et Justice : Le lin fin et blanc représentait la sainteté parfaite de Dieu et la justice absolue qui séparait le monde pécheur de Sa présence.
Séparation : La clôture créait une frontière physique et spirituelle, indiquant qu’une personne pécheresse ne pouvait entrer dans la présence de Dieu selon ses propres conditions, car le péché crée une séparation.
Contraste avec le Péché : Le contraste saisissant entre le lin blanc et le désert environnant, ou les « haillons souillés » du péché humain, soulignait l’imperfection de l’humanité face à la perfection de Dieu.
Le Linceul de Jésus : Le lin fin rappelait peut-être aussi aux Israélites le lin fin utilisé pour envelopper le corps de Jésus après Sa crucifixion, liant ainsi sa pureté au lin symbolique du Sanctuaire.
Le Parvis, Chemin vers Dieu
Premier pas Vers le Salut : Le Parvis était le premier espace rencontré par les fidèles, représentant la première étape vers le rétablissement de la communion avec Dieu par la foi en Christ.
Expiation : La présence de l’Autel des Holocaustes dans le Parvis symbolisait la nécessité de l’expiation des péchés par le sacrifice du Christ, seule voie d’accès à un Dieu saint.
Purification : La Cuve, également située dans le Parvis, symbolisait le besoin de purification spirituelle, car les prêtres devaient se laver avant d’accomplir leurs devoirs dans le Sanctuaire.
Le lien de la Porte avec le Christ
Le chemin du salut : La porte colorée du Parvis, faite de fils bleus, violets et écarlates entrelacés, était l’unique entrée et symbolisait Jésus-Christ lui-même.
Couleurs Symboliques :
Le Bleu : symbolisait souvent le ciel.
Le Violet : signifiait la royauté, désignant Jésus comme Roi.
L’Écarlate : représentait le sang du Christ, sa mort et son sacrifice.
Un Seul Chemin vers Dieu : L’unique porte et le message des couleurs renforçaient l’idée qu’il n’existe qu’un seul chemin vers Dieu, par l’œuvre salvatrice de Jésus.
Cette clôture extérieure en lin était suspendue à 60 piliers en bois. Contrairement aux murs intérieurs du Sanctuaire qui reposaient sur des bases en argent, ces piliers extérieurs reposaient sur des bases en bronze.
Le Lin symbolise la pureté, la sainteté et la justice, notamment par sa blancheur et sa finesse, qui furent utilisés pour les vêtements sacrés des prêtres, les rideaux du Tabernacle et, plus tard, pour l’Épouse du Christ dans l’Apocalypse. Ce symbolisme souligne la nécessité d’une vie pure et juste pour se tenir devant Dieu et participer au culte et au service divins.
Le Bois symbolise divers concepts, de la fragilité de l’humanité à la force et à l’endurance de la Création Divine. Il sert surtout de matériau pour les autels sacrificiels, préfigurant la mort du Christ sur la croix en expiation. Le bois est également associé à l’idolâtrie, car des idoles en sont souvent fabriquées, et à l’Arbre de Vie, symbole de la vie éternelle et de la guérison. Certains bois, comme l’acacia, symbolisent la durabilité et la providence Divine, tandis que d’autres, comme le cèdre, symbolisent la majesté et la prospérité.
60 = Orgueil – Roi Terrestre
Description et Significations Détaillées
Les murs entourant le Parvis et le Lieu Saint illustrent de manière frappante la séparation de l’homme d’avec Dieu.
Ésaïe 59:02 Mais ce sont vos iniquités qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui vous cachent sa face, l’empêchant de vous écouter.
Tous les services du Sanctuaire représentent le cheminement du pécheur vers Dieu.
Dans les trois premiers chapitres de la Bible, le péché entre dans le monde et l’homme est chassé du Jardin d’Éden. Dans les trois derniers chapitres, le péché est éradiqué et l’homme est rétabli dans le jardin et en communion avec Dieu.
La Porte
En approchant du Sanctuaire, la première chose que nous remarquons est qu’il n’y a qu’une seule porte.
Jean 10:09 [Jésus dit] Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera des pâturages.
Tous ceux qui sont sauvés sont rachetés par Jésus seul.
Actes 4:12 Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Le seul chemin vers Dieu est par le Christ, l’unique porte.
La porte, ou l’unique entrée, mène au Parvis.
La Cour
L’édifice du Sanctuaire était entouré d’une Cour faite de rideaux de lin disposés selon une orientation très précise. Deux fois plus longue que large (45 mètres de long et 23 mètres de large), elle devait être aménagée avec une ouverture orientée vers l’est. Cette disposition garantissait que les fidèles et les prêtres qui se tenaient à la porte tournaient le dos au soleil levant, au lieu de lui faire face comme le faisaient les religions païennes de l’époque. Le peuple de Dieu adorait le Créateur plutôt que la création.
La hauteur de la Cour n’était que la moitié de celle du Tabernacle, de sorte qu’au-dessus des magnifiques rideaux et de l’éclat de l’argent et du laiton des nombreux piliers, on pouvait apercevoir les murs dorés du Tabernacle, avec leurs magnifiques rideaux et couvertures. De même que celui qui se trouvait à l’extérieur de la cour, pour contempler les gloires du Tabernacle, devait regarder au-dessus de la cour ; Ainsi, celui qui, par la foi, contemple les beautés du Sanctuaire céleste, doit élever ses pensées au-dessus des choses de cette terre et les centrer sur les choses célestes.
La Cour du Sanctuaire contenait l’Autel des Holocaustes, qui symbolisait le sacrifice du Christ pour les péchés, et la Cuve, représentant la purification et le pardon. Ces objets étaient les premiers rencontrés dans la disposition du Tabernacle, marquant le début du chemin vers Dieu et soulignant la nécessité du sacrifice et de la purification pour quiconque souhaitait s’approcher de Lui.
Autel des Holocaustes : Signification : Cette première structure rencontrée dans la Cour du Sanctuaire symbolisait la croix où le Christ a été sacrifié pour les péchés de l’humanité. C’était un lieu d’humiliation et de soumission, démontrant la nécessité d’un sacrifice pour combler le fossé entre Dieu et l’humanité déchue.
La Cuve : Signification : La Cuve était un grand bassin d’eau placé entre l’autel et l’entrée du Lieu Saint. Elle représentait le pouvoir purificateur de Dieu, symbolisant la purification des péchés et le pardon des offenses passées, présentes et futures. Les prêtres se lavaient dans la Cuve avant d’entrer dans le Lieu Saint, et le baptême est considéré comme un symbole néotestamentaire de cette purification.
Ces deux objets de la Cour constituaient une introduction essentielle au symbolisme du Sanctuaire, enseignant que venir à Dieu exige à la fois la reconnaissance du péché et une purification ultérieure.
Deux événements fondamentaux se déroulaient dans la cour.
1) Les sacrifices du MATIN et du SOIR pour toute la nation d’Israël
2) L’offrande de chaque personne
A) À chaque office, un agneau était immolé et le prêtre prélevait du sang de l’agneau.
B)   Dans le cas de l’INDIVIDU, la personne devait :
1)   Amener un agneau dans le Parvis
2)   Imposer ses mains sur la tête de l’animal et confesser ses péchés
3)   Il devait ensuite prendre un couteau et égorger l’animal
4)   Le prêtre devait prélever du sang de l’agneau
5)   Le prêtre devait emporter le sang de cet agneau du Parvis vers le Lieu Saint.
L’image de la justification des pécheurs est devenue claire dans le Parvis. Avant que Dieu ne donne aux Israélites Sa Loi sur des tables de pierre, Il les a sauvés de l’esclavage en Égypte grâce à leur foi en l’Agneau pascal (symbolisé par l’Autel) et les a baptisés dans la mer (représentée par la Cuve). Dieu nous prend tels que nous sommes et pardonne nos péchés. Lorsque nous acceptons Christ, confessons nos péchés et demandons pardon, notre registre céleste de péchés est couvert par le sang de Jésus.
L’Autel des Holocaustes
Le premier meuble de la Cour terrestre du Sanctuaire est l’Autel des Holocaustes. Il s’agissait d’un grand autel carré en bois recouvert de bronze. Cet autel servait à offrir des sacrifices à Dieu. Voici une description plus détaillée :
Emplacement : Il était situé à l’entrée de la cour, la première structure rencontrée par ceux qui entraient.
Fonction : La fonction première de l’Autel des Holocaustes était d’offrir des sacrifices, animaux et céréales, à Dieu.
Construction : Il s’agissait d’une grande structure carrée en bois recouverte de bronze.
Symbole : L’autel et ses sacrifices symbolisaient le sacrifice ultime de Jésus pour les péchés de l’humanité.
Autres Noms : On l’appelle aussi Autel des Holocaustes ou Autel d’Airain.
L’Autel des Holocaustes était un autel de bronze situé dans la Cour du Tabernacle et du Temple, où les Israélites offraient des sacrifices d’animaux. Ses significations comprenaient : l’expiation des péchés et la réconciliation avec Dieu, la consécration de sa vie et de ses ressources à Dieu, l’action de grâce pour les bénédictions, et un symbole du sacrifice final du Christ, qui accomplit tout le système sacrificiel. Le sang de l’animal, symbole de sa vie, était offert sur l’autel pour expier l’âme de l’offrant, et son corps était ensuite brûlé en une agréable odeur pour le Seigneur.
Fonction et Signification
Expiation et Réconciliation : Sa fonction principale était de permettre aux Israélites d’expier leurs péchés, rétablissant et maintenant leur alliance avec Dieu.
Dédicace et Consécration : L’acte d’offrir un animal, entièrement consumé par le feu sur l’autel, symbolisait la consécration totale du fidèle et de ses ressources à Dieu.
Action de Grâce : Les holocaustes étaient aussi un moyen d’exprimer sa gratitude pour les bénédictions Divines.
Symbole du Sacrifice du Christ : Dans la théologie Chrétienne, l’Autel des Holocaustes est une représentation du sacrifice expiatoire du Christ sur la croix. Sa mort était un sacrifice parfait, accompli une fois pour toutes, qui répondait pleinement et définitivement au problème du péché, mettant fin à la nécessité de sacrifices d’animaux répétés.
Rituel : L’individu posait sa main sur la tête d’un animal mâle sans défaut, transférant symboliquement ses péchés sur lui.
L’animal était ensuite abattu par l’individu ou les prêtres.
Le sang était aspergé sur l’autel et l’animal était brûlé en holocauste, dégageant une « odeur agréable » au Seigneur.
Implications Théologiques
Le feu continu sur l’autel symbolisait l’expiation constante du péché.
L’emplacement de l’autel, à l’entrée de la Cour du Tabernacle, soulignait que l’expiation et la purification sont les premières étapes nécessaires pour approcher un Dieu saint.
L’acte du sacrifice, et en particulier l’effusion du sang, était au cœur du processus d’expiation dans le système sacrificiel de l’Ancien Testament, annonçant le sacrifice plus grand du Christ dans le Nouveau Testament.
Certains ont comparé la partie en bois à des œuvres humaines et le bronze [ou l’airain] à l’œuvre du Christ. Sans le bronze, le cadre en bois aurait été consumé par le feu lors de la combustion des offrandes, tout comme nous serons consumés par l’étang de feu si nous ne croyons pas que la grâce de Jésus doit éclipser nos bonnes œuvres.
La Cuve
La Cuve se trouvait entre l’Autel d’Airain et la Porte du Sanctuaire. La Cuve et son socle étaient tous deux en laiton*. On y conservait de l’eau pour que les prêtres puissent se laver les mains et les pieds avant d’entrer dans le Sanctuaire pour accomplir un office. Ils devaient également se laver les mains et les pieds avant de s’approcher de l’autel pour faire le service et brûler des offrandes consumées par le feu à l’Éternel. La peine de mort était prononcée pour tout service à l’autel ou dans le Tabernacle sans s’être préalablement lavé dans la Cuve.
* La Cuve de bronze était faite d’un métal que la Bible décrit comme « airain » ou « bronze », terme qui pourrait désigner du cuivre pur ou un alliage comme le bronze ou l’airain. Cependant, les commentaires bibliques et les traductions modernes s’accordent généralement à dire qu’il s’agissait probablement d’une forme de bronze.
Exode 30:20 Lorsqu’ils entreront dans le Tabernacle de la CONGRÈGATION, ils se laveront à l’eau, afin de ne pas mourir ; ou lorsqu’ils s’approcheront de l’AUTEL pour faire le service, pour brûler des offrandes consumées par le feu à l’Éternel :
La Cuve était un grand bassin, généralement en bronze, utilisé par les prêtres pour le lavage rituel des mains et des pieds avant d’accomplir leurs fonctions dans le Tabernacle ou le Temple. Elle symbolise la purification et la préparation au service sacré. La Cuve se distingue de la « mer de fonte », un autre grand bassin du Temple, utilisé pour les ablutions plus importantes des prêtres. Principaux aspects de la Cuve dans la Bible :
Emplacement : La Cuve était située dans la Cour du Tabernacle, entre l’autel et l’entrée du Lieu Saint.
Matériau : Elle était en bronze, probablement à partir des miroirs en bronze offerts par les femmes qui servaient à l’entrée du Tabernacle.
Fonction : La Cuve était utilisée pour les ablutions rituelles, signifiant à la fois la purification physique et spirituelle.
Importance : Elle souligne l’importance de la pureté et de la sainteté pour ceux qui servaient devant Dieu.
Signification Symbolique : La Cuve préfigure la purification spirituelle et le pardon offerts par Jésus-Christ.
Connexion au Nouveau Testament : Bien que la Cuve physique ne soit pas présente dans l’Église du Nouveau Testament, le concept de purification est transmis par le Saint-Esprit et la Parole de Dieu.
La Cuve était conçue pour permettre aux prêtres de se laver les mains et les pieds avant de servir dans le Tabernacle. Son but était à la fois pratique et spirituel. Il était souhaitable que les prêtres soient exempts de sang, de poussière et de toute autre souillure pour servir dans un lieu aussi sacré que le Tabernacle.
La Cuve représente l’œuvre du Saint-Esprit dans la vie du croyant. Le prêtre aurait pu s’occuper de son besoin de pardon des péchés à l’Autel d’Airain [Autel des Holocaustes], mais il devait également y constater son besoin de purification supplémentaire.
Porte / Rideau / Voile
Commentaire : Le Lieu Saint et le Lieu Très Saint étaient des zones couvertes du Sanctuaire ; contrairement à la Cour, ils n’étaient pas visibles des douze tribus. Une Porte / Rideau / Voile séparait la Cour et le Lieu Saint.
La « porte » entre la Cour et le Lieu Saint du Tabernacle était un rideau magnifiquement tissé, ou tenture, en fin lin retors brodé de fils bleus, pourpres et écarlates. Il reposait sur cinq piliers en bois d’acacia recouverts d’or, chacun reposant sur des socles en laiton. Cette entrée permettait aux prêtres d’accéder au Lieu Saint après leur office dans la Cour extérieure, rappelant constamment la sainteté de Dieu et le chemin exclusif et prescrit pour s’approcher de Lui.
Voici une description plus détaillée :
Matériaux : Le Rideau était fait des mêmes matériaux que le Voile séparant le Lieu Saint du Saint des Saints : du fin lin teint en bleu, pourpre et écarlate.
Fonction : Ce rideau marquait la transition entre l’espace extérieur du Tabernacle, accessible à tous les Israélites, et l’espace intérieur où seuls les prêtres pouvaient entrer pour accomplir leurs devoirs.
Emplacement : Le rideau était suspendu à cinq piliers en bois d’acacia recouverts d’or, reposant sur des socles en laiton.
Accès : Alors que tous les Israélites pouvaient entrer dans le Parvis, seuls les prêtres pouvaient franchir ce rideau pour accéder au Lieu Saint.
Différence avec le Voile : Le rideau séparant le Lieu Saint du Saint des Saints (le Sanctuaire le plus profond) était orné de chérubins brodés, contrairement au rideau séparant le Parvis et le Lieu Saint.
Le Lieu Saint
Le Tabernacle se trouvait dans la moitié ouest du Parvis. Il était divisé en deux compartiments ou pièces. Si la largeur des deux pièces était identique, la longueur de la première pièce, le Lieu Saint, était deux fois plus grande que celle du Lieu Très Saint. Les murs de la structure centrale étaient faits de planches d’acacia recouvertes d’or et reliées par des ferrures en argent (Exode 26).
Tous ceux qui entraient dans le Lieu Saint pour exercer leur ministère se voyaient reflétés dans les murs dorés de chaque côté, leur rappelant que les yeux du Seigneur voient tout. « Il fit pour la tente une couverture de peaux de béliers teintes en rouge, et par-dessus une couverture de peaux de taurillons » (Exode 36:19). Les prêtres pouvaient lever les yeux et constater qu’ils servaient sous une peau rouge. De même, les Chrétiens sont une nation de prêtres qui servent Jésus sous Son sang.
Meubles
Commentaire : Le Lieu Saint, à l’intérieur du Tabernacle, contenait trois meubles : le Chandelier d’Or, la Table des Pains de Proposition et l’Autel des Parfums d’Or. Ces objets étaient situés dans la première pièce du Tabernacle, séparés du Lieu Très Saint par un Voile.
Voici un aperçu plus détaillé :
Lampadaire d’or : Il s’agissait d’un Chandelier à sept branches en or pur, éclairant le Lieu Saint.
Table des Pains de Proposition : Table en bois d’acacia recouverte d’or, sur laquelle étaient placés douze pains.
Autel des Parfums d’Or : Un autel plus petit, également en or, où l’on brûlait quotidiennement de l’encens.
Chandelier d’Or : Juste à l’intérieur du Lieu Saint, sur le côté gauche (sud), se dressait la Ménorah d’or à sept branches (voir Exode 25:31-40). Il ne s’agissait pas de bougies de cire comme nous les connaissons, mais de lampes alimentées à l’huile d’olive pure. Les prêtres coupaient les mèches quotidiennement et remplissaient les coupes d’huile afin que la Ménorah soit constamment une source de lumière pour le Lieu Saint. Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde » (Jean 8:12). Il a également dit : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5:14). L’huile d’olive contenue dans les lampes symbolisait le Saint-Esprit qui illumine l’Église. La lampe est également un symbole de la Parole (Psaume 119:105).
Le Chandelier d’Or, aussi appelé Ménorah, est un symbole important dans l’Ancien et le Nouveau Testament, représentant la lumière Divine, la présence de Dieu et le rôle de l’Église dans la diffusion de l’illumination spirituelle. Dans l’Ancien Testament, il s’agissait d’un Chandelier à sept branches en or pur, placé dans le Lieu Saint du Tabernacle, puis dans le Temple, où il éclairait les prêtres. Dans le Nouveau Testament, et plus particulièrement dans l’Apocalypse, les sept Chandeliers d’or représentent les sept Églises, soulignant leur responsabilité d’illuminer le monde par l’Évangile.
Voici une description plus détaillée :
Dans l’Ancien Testament (Exode)
Symbole de la présence de Dieu : Le Chandelier d’Or était une représentation physique de la lumière et de la présence de Dieu dans le Tabernacle, lieu de culte et de résidence des Israélites.
Illumination et direction : Ses sept lampes étaient destinées à éclairer les prêtres dans l’accomplissement de leurs devoirs, symbolisant la direction et l’orientation de Dieu pour Son peuple.
Représentation du caractère de Dieu : L’or pur dont il était fait symbolisait la nature Divine de Dieu, et son design complexe, avec son fût central et ses branches, reflétait la beauté et la complexité de Sa création.
Symbole de l’Esprit septuple de Dieu : Certains y voient une préfiguration du Saint-Esprit, les sept lampes représentant les sept Esprits de Dieu (Apocalypse 4:5).
Dans le Nouveau Testament (Apocalypse)
Symbole des sept Églises : Dans l’Apocalypse, les sept Chandeliers d’or sont identifiés comme les sept Églises, représentant la communauté Chrétienne et sa responsabilité d’être une lumière dans le monde.
Appel à l’évangélisation : Comme le Chandelier de l’Ancien Testament, les Églises de l’Apocalypse sont appelées à faire briller leur lumière, l’Évangile, et à diffuser le message du salut.
Responsabilité de défendre la vérité et la justice : Le Chandelier symbolise également le rôle de l’Église dans la défense de la vérité Divine et dans une vie juste, veillant à ce que sa lumière ne soit ni cachée ni éteinte.
Par essence, le Chandelier d’Or, qu’il soit dans le Tabernacle ou dans l’Apocalypse, est un puissant symbole de :
la lumière et la présence de Dieu : Sa lumière directrice, Sa vérité et Sa présence parmi Son peuple.
Le rôle de l’Église comme phare d’espoir et de vérité : Illuminer le monde par l’Évangile et conduire les autres au salut.
La pérennité de la lumière et de la vérité Divines : elles nous rappellent constamment que la lumière Divine sera toujours présente, même dans les moments les plus sombres.
En face de la lampe se trouvait la Table des Pains de Proposition, côté nord. Elle était en bois d’acacia et recouverte d’or (Exode 25:23-30). Sur elle étaient déposés douze pains sans levain (Lévitique 24:5-9). Ces pains symbolisaient Jésus, le pain de vie (Jean 6:35). Le nombre 12 représentait les douze tribus d’Israël et les douze apôtres de Jésus qui devaient nourrir le peuple de Dieu avec le pain de vie, symbole également Biblique (Matthieu 4:4).
La Table des Pains de Proposition, aussi appelée Table de la Présence ou Pain de la Présence, était une table du Lieu Saint du Tabernacle, puis du Temple de Jérusalem. Elle contenait douze pains, représentant les douze tribus d’Israël, et symbolisait la providence de Dieu et sa relation d’alliance avec Son peuple. Le pain était remplacé chaque semaine, et le vieux pain était consommé par les prêtres, soulignant la communion continue entre Dieu et Son peuple.
Voici une explication plus détaillée :
Symbolisme : La Table des Pains de Proposition avait une signification symbolique importante dans la foi Israélite. Les douze pains représentaient les douze tribus d’Israël, symbolisant la providence et la bénédiction de Dieu pour chacun d’eux. La présence constante du pain symbolisait également la présence constante de Dieu auprès de Son peuple et la relation d’alliance qui les unissait.
Le Pain : Le pain, souvent traduit par « pain de proposition », était préparé sans levain et devait être fraîchement cuit chaque Sabbat. Les prêtres remplaçaient le vieux pain par le nouveau, puis le consommaient.
Emplacement : La Table des Pains de Proposition était placée dans le Lieu Saint du Tabernacle (puis du Temple), aux côtés de la Ménorah et de l’Autel des Parfums. Cet emplacement soulignait son importance comme point central du culte et de la communion avec Dieu.
Communion : L’acte par lequel les prêtres consommaient les Pains de Proposition était une représentation symbolique de leur communion avec Dieu. Cela démontrait qu’ils recevaient leur nourriture et leur bénédiction directement de Dieu. Dans le Nouveau Testament, ce concept est parfois lié à la Sainte Cène, où les Chrétiens prennent du pain et du vin, représentation du corps et du sang du Christ, symbolisant leur communion avec Lui.
Lien avec le Christ : Dans la théologie Chrétienne, la Table des Pains de Proposition est souvent considérée comme une figure ou une préfiguration de Jésus-Christ, appelé le « Pain de Vie ». Tout comme les Pains de Proposition fournissaient la nourriture physique aux prêtres, Jésus apporte nourriture et vie spirituelles aux croyants.
La Table des Pains de Proposition était placée du côté nord du premier appartement du Sanctuaire. La table mesurait deux coudées de long, une coudée et demie de large et une coudée et demie de haut. Elle était recouverte d’or pur et, comme l’Autel des Parfums, ornée d’une couronne d’or sur son sommet.
Le jour du Sabbat, les Lévites préparaient douze pains sans levain. Ces pains étaient placés chauds sur la table chaque Sabbat, disposés en deux rangées, ou piles, six par rangée, avec de l’encens pur sur chaque rangée.
Pendant toute la semaine, le pain restait sur la table. Certains traducteurs l’appellent « le pain de la présence ». À la fin de la semaine, il était retiré et mangé par les prêtres. Ceci explique pourquoi le prêtre Ahimélek n’avait pas de pain commun le jour du Sabbat à donner à David, car les prêtres avaient coutume de manger le « pain sacré » ce jour-là. Il n’était pas permis de cuire du pain commun le jour du Sabbat ; le commandement est très clair : tout le pain destiné à l’usage du Sabbat dans les maisons devait être cuit le sixième jour. « Voici ce que l’Éternel a dit : Demain est le jour du repos, le Sabbat consacré à l’Éternel. Cuisez ce que vous aurez à cuire aujourd’hui, et faites bouillir ce que vous aurez à faire bouillir ; et ce qui restera, mettez-le en réserve pour vous jusqu’au matin. » Mais l’Éternel ordonna aux Lévites de préparer les pains de proposition chaque Sabbat.
Tout le service lié à la Table des Pains de Proposition se faisait le jour du Sabbat. Le pain était préparé le jour du Sabbat et, chaud, placé sur la table. Le Sabbat suivant, il était retiré et mangé par les prêtres ce jour-là.
Les prêtres servaient « à l’image et à l’ombre des choses célestes » ; l’antitype des Pains de Proposition nous apporte donc une leçon céleste. C’était une offrande continuelle, toujours devant le Seigneur. Il enseignait que l’homme dépendait entièrement de Dieu pour sa nourriture, tant temporelle que spirituelle, et que l’une et l’autre nous parviennent par Celui qui « vit éternellement pour intercéder » pour nous auprès du Père.
Ceci, comme tous les autres symboles du service du Sanctuaire, a trouvé son accomplissement en Christ. Il est le vrai pain. Il a dit : « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. » Puis Il ajouta : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme… vous n’avez point la vie en vous. » Même les disciples ne comprenaient pas les paroles du Christ et murmuraient. Jésus lut dans leurs pensées et leur dit : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien ; les paroles que je vous dis sont esprit et vie. » Sa parole est le vrai pain, celui que nous devons manger.
L’Autel d’Or des Parfums, meuble important du Tabernacle, puis du Temple, symbolise principalement les prières du peuple de Dieu s’élevant vers Lui. C’était un lieu où les prêtres brûlaient de l’encens, créant un doux parfum qui représentait les prières montant vers Dieu comme un arôme agréable. Il évoquait également l’œuvre d’intercession du Christ, à la fois sur terre en sacrifice et maintenant au ciel comme notre avocat.
Voici une explication plus détaillée :
Symbole de la Prière : Le symbolisme principal de l’Autel d’Or des Parfums est celui de la prière. La fumée odorante de l’encens brûlant représentait les prières des Israélites s’élevant vers Dieu, témoignant de leur dévotion et de leurs requêtes.
Intercession du Christ : L’autel représente également l’œuvre d’intercession du Christ. Tout comme les prêtres offraient de l’encens pour le peuple, le Christ intercède pour les croyants au ciel.
Expiation et Purification : Les cornes de l’autel étaient imprégnées du sang du sacrifice pour le péché, signifiant que les prières ne sont acceptables pour Dieu que par l’expiation. Cela souligne la nécessité d’être purifié du péché pour que les prières soient efficaces.
Accès à la Présence de Dieu : L’autel était placé dans le Lieu Saint, près du Saint des Saints, symbolisant l’accès des croyants à la présence de Dieu par la prière, facilité par le sacrifice et l’intercession du Christ.
Doux Arôme : Le parfum de l’encens brûlant était un doux parfum pour Dieu, symbolisant la nature agréable des prières offertes avec foi et humilité.
Intercession Continuelle : L’encens était brûlé matin et soir, symbolisant la nature continue de la prière et l’intercession continuelle du Christ pour les croyants.
Représentation du Christ : L’autel d’or, en bois recouvert d’or, représente la double nature du Christ : Divine (or) et humaine (bois).
Le prêtre apportait le sang de l’agneau du Parvis au Lieu Saint et l’offrait sur l’Autel de l’Encens pour le pardon des péchés.
Le Parochet – Voile du Lieu Très Saint
Le « Voile du Lieu Très Saint », appelé parochet, était un lourd rideau de brocart de l’ancien Tabernacle Israélite, puis des Temples de Jérusalem, qui séparait le Saint des Saints du Lieu Saint mineur. Tissé de chérubins, il symbolisait la séparation entre Dieu et l’humanité. Son déchirement à la mort de Jésus dans le Nouveau Testament (Matthieu 27:51) est perçu par les Chrétiens comme un événement spirituel profond.
Lieu Très Saint / Saint des Saints
Le Lieu Très Saint, aussi appelé le Saint des Saints, était le Sanctuaire le plus profond du Tabernacle, puis du Temple de Jérusalem. Séparé du Lieu Saint par un Voile épais, il abritait l’Arche de l’Alliance, contenant les Dix Commandements, et était le lieu où résidait la présence Divine. Seul le Grand Prêtre pouvait y entrer, et seulement une fois par an, le Jour des Expiations, comme le décrit la Bible.
Dans le Lieu Très Saint (voir Exode 40:20-21) se trouve l’Arche de l’Alliance, qui contenait la Loi Divine, la Verge d’Aaron et le Pot de Manne. Le Propitiatoire, un couvercle en or massif sur lequel reposaient Deux Chérubins d’Or, recouvrait l’Arche de l’Alliance. La Shekhinah / Shekinah, la présence Divine, apparaissait entre les deux chérubins. Ainsi, le Propitiatoire illustrait la présence Divine entre Dieu et Sa Loi.
Le Lieu Très Saint (ou Saint des Saints) était la chambre intérieure du Tabernacle ou Temple, un espace spécial et sacré, séparé par un rideau. Dans cette pièce, l’Arche d’Alliance, contenant des objets sacrés et représentant la présence de Dieu, était conservée. L’accès à ce Lieu Saint était extrêmement restreint, seul le Grand Prêtre étant autorisé à y entrer une fois par an, le Jour des Expiations.
Examinons maintenant de plus près le Lieu Très Saint du Tabernacle. Cet endroit est séparé du Lieu Saint par un rideau très épais. Le Lieu Très Saint, ou Saint des Saints, est un cube de 4,5 mètres sur 4,5 mètres.
Tous les fidèles restent à ciel ouvert dans la Cour extérieure où ont lieu les sacrifices d’animaux et les ablutions. Seuls les prêtres sont admis à l’intérieur du Lieu Saint. Personne d’autre n’y est autorisé. Cependant, seul le Grand Prêtre est autorisé à y entrer.
Une fois à l’intérieur du Lieu Très Saint, il fait nuit noire. Il n’y a pas de Chandelier. Pourtant, c’est là que réside la présence de Dieu et que sa gloire rayonne. Et Dieu est Sa lumière !
Une fois par an, à une date précise, le grand prêtre entre dans le Lieu Très Saint avec le sang du sacrifice. Ce jour-là était le Jour des Expiations, aussi appelé Yom Kippour. Ce jour-là, le grand prêtre entrait à travers l’épais rideau, vêtu des vêtements prescrits par Dieu lui-même et portant le sang du sacrifice.
Le jour de la crucifixion de Jésus, c’est ce rideau très épais qui s’est déchiré de haut en bas, comme nous le lisons dans les Évangiles. Ce rideau mesurait plusieurs centimètres d’épaisseur.
Hébreux 10:19 Ainsi donc, frères, ayant, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le Lieu Très Saint,
Hébreux 10:20 par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous, au travers du Voile, c’est-à-dire de sa chair,
Au temps de l’Ancien Testament, seul le grand prêtre pouvait entrer dans le Lieu Très Saint. Aujourd’hui, chacun, à tout moment et pour quelque besoin que ce soit, peut s’approcher avec assurance du Propitiatoire de Dieu.
Le seul meuble de ce Lieu Très Saint est l’Arche d’Alliance, en bois d’acacia et recouverte d’or. Petite, elle mesurait 1,15 m de long, 65 cm de large et 65 cm de haut, mais elle était d’une grande importance. Au sommet de l’Arche se trouvaient deux chérubins, des anges de haut rang, également en or. Ils avaient les ailes déployées, et entre elles se trouve le lieu appelé le Propitiatoire de Dieu. C’est là que le sang des animaux sacrifiés est versé. À l’époque de l’Ancien Testament, seule la miséricorde était possible, et la miséricorde consiste à annuler la punition due pour une faute. Dans le Nouveau Testament, nous trouvons à la fois la miséricorde et la grâce. La grâce est la puissance nécessaire pour mener notre vie. Les deux chérubins symbolisent les chérubins qui se trouvaient à l’entrée du Jardin d’Éden lorsqu’Adam pécha. À l’intérieur de l’Arche se trouvaient trois objets : une jarre d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri et les deux tables de pierre de Moïse. Il était interdit de regarder à l’intérieur de l’Arche.
1 Samuel 6:19 Il frappa les habitants de Beth-Shémesh, parce qu’ils avaient regardé dans l’Arche de l’Éternel ; il frappa cinquante mille soixante-dix hommes du peuple. Le peuple se lamenta, car l’Éternel avait frappé une grande partie du peuple.
Mais Dieu frappa quelques-uns des habitants de Beth-Shémesh, en tuant soixante-dix, parce qu’ils avaient regardé dans l’Arche de l’Éternel. Le peuple se lamenta à cause du coup terrible que l’Éternel lui avait infligé.
Le vase d’or contenant la manne représente la nourriture que Dieu a donnée au peuple. Cependant, le peuple murmura contre Dieu à cause de son goût. Dieu les avait avertis de ne jamais la conserver pour l’avenir, car elle se gâterait facilement. Mais la manne placée dans ce vase d’or ne se gâta jamais, même après de nombreuses années, car elle était placée en présence de Dieu. Cette manne représente aussi la Parole de Dieu (le pain venu du ciel) pénétrant profondément nos cœurs par le Saint-Esprit. Cette Parole deviendra alors vie en nous.
Le bâton d’Aaron, qui avait fleuri, représente la rébellion et le mépris de l’autorité que Dieu avait placée sur le peuple.
Les tablettes de pierre étaient les Dix Commandements donnés par Moïse. Personne ne pouvait les observer. Cette jarre représente notre manquement aux commandements de Dieu.
En bref, lorsque Dieu regarde à l’intérieur de l’Arche, il constate le manquement à Ses commandements, une attitude ingrate et une rébellion.
L’Arche a aussi un côté positif. Le sang de tous les animaux sacrifiés était versé sur cette Arche d’Alliance chaque année pour couvrir les péchés du peuple. Des années plus tard, lorsque Jésus est mort pour nos péchés une fois pour toutes, il a versé Son sang non seulement ici-bas sur ce Propitiatoire, mais aussi sur le Propitiatoire originel de Dieu au ciel.
Voici quelques comparaisons du Tabernacle avec différentes représentations terrestres.
Si la Terre est considérée comme le Parvis extérieur, le Lieu Saint représente le milieu du ciel et le Lieu Très Saint le troisième ciel. Dans l’Ancien Testament, les grands prêtres versaient le sang des animaux uniquement le Jour des Expiations. Il ne s’agissait pas d’un pardon complet des péchés, mais simplement d’un processus de dissimulation. Jésus, en revanche, a lavé nos péchés une fois pour toutes.
Rappelons que tous les meubles du Parvis étaient en bronze, tandis que le Lieu Saint et le Saint des Saints étaient en or.
On peut alors comparer le Tabernacle à l’homme. L’homme est composé de trois parties : le corps, l’âme et l’esprit. Le corps peut être comparé au Parvis extérieur, visible de tous. Le Lieu Saint et le Lieu Très Saint représentent l’âme et l’esprit, invisibles.
Une autre similitude réside dans la croissance spirituelle d’une personne. Tout d’abord, un individu naît de nouveau, ce qui peut être comparé au Parvis extérieur, puis il est baptisé du Saint-Esprit dans le Lieu Saint et conduit par l’Esprit vers le Lieu Très Saint.
Trois types de baptêmes. Le baptême d’eau peut être comparé à l’expérience du Parvis extérieur, le baptême du Saint-Esprit au Lieu Saint et le baptême de feu au Lieu Très Saint.
La Bible parle de trois types d’hommes : l’homme naturel, l’homme charnel et l’homme spirituel. L’homme naturel peut être comparé au Parvis extérieur, l’homme charnel au Lieu Saint et l’homme spirituel au Lieu Très Saint.
Les différents niveaux d’acceptation peuvent également être considérés comme les différentes parties du Tabernacle. Premièrement, les gens ordinaires représentent le Parvis extérieur, les prêtres en service représentent le Lieu Saint et le grand prêtre représente le Lieu Très Saint.
Nos phases ou stades de maturité spirituelle peuvent également être comparés aux trois parties du Tabernacle : les petits enfants (1 Jean 2:12) au Parvis extérieur, les jeunes gens (1 Jean 2:13) au Lieu Saint et les pères au Lieu Très Saint, selon leur maturité spirituelle.
Les lumières présentes sont également uniques : la lumière naturelle, ou lumière du soleil, est présente dans le Parvis extérieur, tandis que dans le Lieu Saint, la lumière provient du Chandelier ou de la Ménorah. L’une est une lumière créée par Dieu, l’autre une lumière artificielle. Cependant, dans le Lieu Très Saint, Dieu Lui-même est la lumière :
Apocalypse 21:23 La ville n’avait besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclairait, et l’Agneau était son flambeau.
1) Une fois par an, le 10 Tichri – Yom Kippour (Jour des Expiations). [C’était le jour le plus solennel de l’année religieuse, où le Grand Prêtre offrait des sacrifices et aspergeait de sang le Propitiatoire pour expier ses propres péchés, ceux du sacerdoce et du peuple.]
A) Le Grand Prêtre entrait dans le Lieu Très Saint et accomplissait certains services, notamment l’aspersion du sang du bouc du Seigneur sur le Propitiatoire et devant celui-ci. Lévitique 16:15
2) À LA FIN DE LA JOURNÉE [Fin du 10 Tichri = Début du 11 Tichri, jour caractérisé par la répétition de la phrase « Et Dieu vit que cela était bon »]
A) Il prenait tous les péchés de tous ceux qui avaient confessé leurs péchés et qui avaient été pardonnés dans le Lieu Saint, et
B) les mettait sur la tête du bouc émissaire.
C) Le bouc émissaire était ensuite emmené dans une zone déserte par un homme apte à le servir, et y était abandonné.
L’Arche d’Alliance, aussi appelée Arche du Témoignage ou Arche de Dieu, était un coffre sacré en bois plaqué or, décrit dans la Bible Hébraïque comme contenant les Tables des Dix Commandements données à Moïse. Relique essentielle de l’Israël antique, elle était transportée par les Israélites à travers le désert, puis conservée dans le Temple du roi Salomon. Elle symbolisait la présence et la puissance de Dieu.
Objectif et Signification
Relique sacrée : L’Arche était considérée comme l’objet le plus sacré des anciens Israélites et représentait la présence de Dieu sur Terre.
Symbole de l’Alliance : Elle abritait les Tables des Dix Commandements, symbolisant l’alliance (ou contrat) entre Dieu et les Israélites.
Pouvoir Spirituel : L’Arche était considérée comme dotée d’un grand pouvoir spirituel et était portée au combat par les Israélites pour la protection Divine et la victoire.
Description et Construction
Matériaux : Il s’agissait d’un coffre en bois entièrement recouvert d’or.
Conception : Il était surmonté d’un couvercle appelé Propitiatoire, et de chaque côté se trouvaient de grands anges dorés aux ailes déployées.
Mode de Transport : L’Arche était conçue pour être portée à l’aide de perches insérées dans des anneaux latéraux, permettant aux Lévites de la transporter sans contact direct.
Destin Historique
Perte de l’Arche : Aujourd’hui, la plupart des gens pensent que l’emplacement de l’Arche est inconnu après la destruction du Premier Temple par le roi Nabuchodonosor de Babylone au VIe siècle av. J.-C.
Le « Propitiatoire » désigne le couvercle en or massif de l’Arche d’Alliance, une relique sacrée du Sanctuaire juif, où la présence Divine résidait.
Le Kaporet :
Dans la Bible Hébraïque, le Propitiatoire est appelé Kaporet et désigne le couvercle du coffre en or connu sous le nom d’Arche d’Alliance.
Symbole de la Présence Divine :
Deux Chérubins se tenaient à chaque extrémité du Propitiatoire, couvrant l’espace où Dieu apparaissait et résidait.
Rituels d’Expiation :
Le Propitiatoire était au cœur des rituels du Jour des Expiations, symbolisant un lieu où l’on demandait l’expiation des péchés.
La Verge d’Aaron qui bourgeonna était un bâton miraculeusement fleuri qui confirmait le choix divin d’Aaron et de sa tribu pour le service sacerdotal. Elle servait de signe pour les Israélites et de symbole de vie nouvelle et de sélection Divine. Le bâton mort et sculpté bourgeonna, fleurit et produisit des amandes mûres pendant la nuit, alors qu’il était déposé dans le Tabernacle. Cet événement, rapporté en Nombres 17, visait à réprimer la rébellion et à affirmer l’autorité de Dieu.
Le Récit
1. L’Élection Divine :
La floraison de la Verge d’Aaron était une réponse directe à une contestation de l’autorité sacerdotale d’Aaron. Dieu ordonna à Moïse de rassembler une verge de chacune des douze tribus Israélites, de placer la Verge d’Aaron devant l’Arche du Témoignage et lui annonça que la verge appartenant à l’homme choisi par Dieu germerait.
2. Le Miracle :
Pendant la nuit, la Verge d’Aaron – un bâton mort et sculpté – non seulement germa, mais produisit aussi des bourgeons, des fleurs et des amandes mûres.
3. Un Signe pour les Rebelles :
Moïse reçut l’ordre de rapporter la Verge d’Aaron et de la placer devant l’Arche du Témoignage, dans le Tabernacle, comme signe perpétuel pour les Israélites rebelles, mettant ainsi fin à leurs incessantes récriminations contre Moïse et Aaron.
Importance
Autorité Divine :
La verge bourgeonnante démontrait clairement que Dieu avait choisi Aaron et la tribu de Lévi pour l’office sacré du sacerdoce, mettant fin à toute nouvelle dispute.
Vie et Résurrection :
L’événement miraculeux d’un bâton mort revenant à la vie symbolise la puissance de Dieu à donner la vie et représente la résurrection du Christ, qui apporte une vie nouvelle aux croyants.
Avertissement Contre la Rébellion :
La verge servait de rappel constant aux Israélites des conséquences de toute contestation des dirigeants choisis par Dieu.
Symbole du Christ :
Les commentateurs Chrétiens ont interprété la Verge d’Aaron comme une préfiguration de Jésus-Christ, qui, comme la verge, a refleuri après sa mort, accomplissant ainsi les prophéties concernant le Messie.
Un Pot de Manne désigne un récipient contenant la substance miraculeuse et comestible (la manne) que Dieu a fournie aux Israélites dans le désert et qui a été conservée dans l’Arche d’Alliance en souvenir de sa fidélité. Symboliquement, le « Pot de Manne » représente le concept de manne cachée, souvent interprété dans la théologie Chrétienne comme le Christ lui-même : la nourriture spirituelle Divine et la vie éternelle que Dieu offre aux croyants, nourrissant l’âme au-delà des besoins physiques.
Contexte Biblique
La Manne dans le Désert : Dieu fournissait quotidiennement de la manne aux Israélites comme nourriture physique pendant leur séjour dans le désert.
Conservation dans l’Arche : Après l’entrée des Israélites en Terre Promise, un pot de cette manne a été placé dans l’Arche d’Alliance, à côté des Tables de la Loi, en souvenir permanent de la providence et de la grâce Divines.
Symbolisme et « Manne Cachée »
Nourriture Spirituelle : La manne cachée symbolise la nourriture spirituelle que Dieu fournit, laquelle nourrit l’âme du croyant d’une manière plus profonde que la manne physique ne nourrissait le corps des Israélites.
Christ, Pain de Vie : Cette nourriture spirituelle est identifiée à Jésus-Christ lui-même, qui s’est déclaré « pain de vie » venu du ciel, offrant la vie éternelle à ceux qui croient en lui.
Provision Éternelle : La promesse de la manne cachée est liée à la communion éternelle avec Dieu, représentant une forme de provision surnaturelle qui perdurera à jamais.
Mémorial de la Fidélité de Dieu : Tout comme le Pot de Manne en or servait de mémorial de la fidélité de Dieu dans le passé, la « manne cachée » spirituelle rappelle Sa présence constante et son amour éternel pour ceux qui sont fidèles.
Les Deux Chérubins de l’Arche d’Alliance symbolisent la présence et l’autorité de Dieu, gardiens de l’espace sacré où Dieu parlait à Moïse depuis le Propitiatoire, entre leurs ailes. Ils servaient d’emblèmes de la majesté Divine et rappelaient que la présence sacrée de Dieu est protégée et accessible uniquement par ses instructions. Dans l’interprétation juive, ils représentaient également la relation d’amour de Dieu avec Israël, se faisant face lorsque la nation obéissait et se détournant en temps de rébellion.
Symbole et Fonction
Demeure de Dieu : L’Arche d’Alliance symbolisait le trône de Dieu sur Terre, et les chérubins étaient placés sur le Propitiatoire, le couvercle de l’Arche, pour marquer l’endroit où la gloire Divine se manifesterait.
Rôle de Gardien : Tels les chérubins gardant l’entrée du Jardin d’Éden avec une épée flamboyante, ceux qui se trouvaient sur l’Arche protégeaient la présence sacrée de Dieu et empêchaient tout accès non autorisé à l’espace sacré.
Communication Divine : Dieu déclara qu’il parlerait à Moïse du haut du Propitiatoire, entre les Deux Chérubins, faisant de ces derniers un point central de communication Divine.
Emblèmes de la Cour Céleste : Les chérubins de l’Arche étaient conçus pour reproduire le trône de Dieu au ciel, où les anges, ou serviteurs célestes, seraient présents pour accomplir sa volonté.
Interprétation Juive
Symbole de Relation : Selon la tradition juive, les deux chérubins se faisant face symbolisaient la relation d’amour et d’intimité de Dieu avec le peuple d’Israël.
Un Signe de l’État d’Israël : La posture des chérubins reflétait l’état spirituel d’Israël. En période de rébellion, les Israélites se détournaient l’un de l’autre, mais lorsqu’ils étaient dévoués à Dieu, ils se faisaient face, embrassant, comme on le voyait lorsque les prêtres déployaient les chérubins au Temple.
La Shekhinah / Shekinah, la présence Divine, apparaissait entre les deux chérubins. Ce terme Hébreu du judaïsme décrit la présence Divine de Dieu dans le monde, se manifestant souvent par une nuée, une colonne de feu ou une impression palpable de sa gloire. Ce mot, signifiant « demeure » ou « installation », ne figure pas dans les Écritures Hébraïques, mais on le retrouve dans la littérature rabbinique, où il décrit la présence de Dieu dans des lieux comme le Tabernacle et le Temple, ainsi que dans les communautés qui se réunissent pour l’étude de la Torah ou la prière.
Aspects Clés de la Shekhinah
Présence Divine : La Shekhinah est la manifestation de la présence Divine parmi les humains, offrant un lien tangible avec le divin.
Signification : Le mot Hébreu Shekhinah vient d’une racine signifiant « habiter » ou « s’établir ».
Manifestations : On la décrit souvent comme un nuage, une colonne de feu ou un éclat éblouissant, symbolisant la gloire de Dieu.
Lieux : On disait que la présence de la Shekhinah de Dieu résidait dans le Tabernacle, puis dans le Temple de Jérusalem, et les Juifs la croient encore présente dans les synagogues et autres lieux de rassemblement.
Base Biblique : Bien que le terme lui-même n’apparaisse pas dans la Bible Hébraïque, des récits bibliques décrivent des exemples de la présence de Dieu, comme au Jardin d’Éden ou guidant les Israélites lors de l’Exode.
L’Arche d’Alliance abritait les deux tables de pierre des Dix Commandements, symbole physique de l’alliance de Dieu avec Israël et représentation de sa présence parmi Son peuple, servant de vase sacré contenant les lois fondamentales de leur accord avec Dieu. L’Arche elle-même, avec son couvercle et ses chérubins, était un puissant symbole du trône de Dieu et un lieu d’où Il parlait aux Israélites, symbolisant leur statut unique de nation élue.
Signification Symbolique
Présence de Dieu : L’Arche d’Alliance était considérée comme la demeure de Dieu sur Terre, et les Dix Commandements y étaient conservés, symbole de Sa présence auprès des Israélites.
L’Alliance : Les Dix Commandements sont souvent appelés « l’alliance » car ils formalisaient l’accord entre Dieu et les Israélites, définissant les termes de leur relation privilégiée.
Le Caractère de Dieu : Les Commandements eux-mêmes, inscrits sur les tablettes de l’Arche, révèlent le caractère de Dieu et ses attentes envers Son peuple.
L’Arche, Objet Sacré
Conteneur Sacré : L’Arche était un coffre spécialement construit, recouvert d’or et surmonté de chérubins dorés, destiné à abriter et à protéger les tablettes de pierre sacrées.
Voix de Dieu : La présence de l’Arche était considérée comme un lien direct avec Dieu, car il était entendu qu’Il ​​parlait depuis le Propitiatoire, le couvercle de l’Arche, entre les chérubins.
Une Source de Puissance : L’Arche était un puissant symbole religieux, emportée au combat pour inspirer le peuple juif et intimider ses ennemis, démontrant ainsi la puissance de Dieu en leur faveur.
Les Couvertures de l’Arche d’Alliance étaient symboliques : la couverture d’or représentait la gloire de Dieu et son alliance durable, tandis que le Propitiatoire d’or orné de chérubins symbolisait la présence de Dieu et le besoin d’expiation pour le rencontrer. On y trouvait également des couches de peaux d’animaux (probablement des peaux de béliers, symbolisant le sacrifice du Christ) et un tissu bleu, représentant le ciel et la fidélité, ainsi qu’une couche de peaux de blaireau, qui pourrait représenter la nature terrestre de l’humanité et son besoin de protection. Ces couvertures, en particulier le Propitiatoire, étaient essentielles pour que l’Arche soit un objet sacré de culte et de rencontre avec Dieu.
La Couverture d’Or
Divinité et Gloire : La couverture d’or symbolisait la nature Divine de l’alliance de Dieu avec Israël et reflétait sa gloire et sa sainteté.
Pureté et Alliance Durable : Métal précieux et incorruptible, l’or symbolisait la pérennité de l’alliance Divine, tout comme il assurait la protection de l’Arche.
Le Propitiatoire (Couvercle de l’Expiation)
La Présence Divine : Le couvercle en or de l’Arche, appelé Propitiatoire, était l’endroit où Dieu avait promis de rencontrer Son peuple.
Chérubins : Deux chérubins dorés aux ailes déployées étaient assis sur le Propitiatoire, se faisant face, symbolisant l’attention des anges à la volonté de Dieu et sa présence Divine.
Expiation et Crainte : Le Propitiatoire était l’endroit où le sang était aspergé le Jour des Expiations, soulignant le double symbolisme d’une couverture Divine et d’un instrument d’expiation.
Revêtements Extérieurs
Peau de blaireau ou de phoque : La couche extérieure, probablement en peau de blaireau ou de phoque, offrait une protection contre les éléments et pouvait symboliser la main protectrice de Dieu sur l’humanité, à l’instar de la couverture de l’Arche de Noé.
Peaux de Bélier : La couche de peaux de bélier était souvent interprétée comme un symbole du sacrifice du Christ, représentant Sa force, Sa soumission et la puissance de Son expiation au Calvaire.
Tissu Bleu : Le tissu bleu, avec le pourpre et l’écarlate, symbolisait respectivement la fidélité, la royauté et la mort sacrificielle, représentant des aspects clés du plan de Dieu et de la relation avec Son peuple.
Le Transport du Tabernacle Terrestre fait référence au processus de l’Ancien Testament où les Israélites démontaient et déplaçaient leur Sanctuaire portable, le Tabernacle, sur instruction Divine. Les Lévites, une tribu spécifique mise à part pour les devoirs religieux, étaient chargés de transporter le Tabernacle et ses objets sacrés. L’Arche de l’Alliance, son objet le plus sacré, était transportée sur des barres par les Kehathites, tandis que d’autres divisions de Lévites utilisaient des charrettes et des bœufs qui leur étaient assignés pour déplacer le reste de la structure.
Le Rôle des Lévites
Les Lévites étaient choisis pour servir le Seigneur en lien avec le Tabernacle.
Ils étaient chargés de démonter le Tabernacle, de le porter et de le remonter à son nouvel emplacement.
Chaque clan des Lévites avait des tâches distinctes : les Kehathites transportaient les objets sacrés, tandis que les Guershonites et les Merarites transportaient le reste de la structure.
Modes de Transport
À la Main : Les objets les plus sacrés, en particulier l’Arche de l’Alliance, étaient transportés par les Kehathites sur des barres de bois insérées dans des anneaux sur ses côtés. C’était un devoir solennel et sacré.
En Charrette : Moïse donna des charrettes bâchées et des bœufs aux Guershonites et aux Merarites pour les aider à transporter les éléments du Tabernacle. Cependant, il était interdit aux Kehathites d’utiliser des charrettes pour porter les objets sacrés sur leurs épaules.
Ordre de Transport
Le Tabernacle était transporté au milieu du camp Israélite, les autres tribus se plaçant devant et derrière lui.
Les Lévites démontaient le Tabernacle puis se mettaient en route, suivis des Kehathites pour transporter les objets sacrés.
Importance
Le transport du Tabernacle symbolisait la présence continue de Dieu auprès de Son peuple lors de son voyage à travers le désert.
Il exigeait une attention et un respect méticuleux en raison de la sainteté des objets sacrés qu’il contenait.
Le non-respect des instructions Divines, par exemple en tentant de transporter l’Arche sur un chariot, était puni.
Uzza fut puni de mort pour avoir touché l’Arche de l’Alliance pendant son transport sur un chariot, un moyen de transport incorrect et interdit. Lorsque les bœufs tirant le chariot trébuchèrent et que l’Arche bascula, Uzza, qui n’était pas censé toucher l’objet sacré, tendit la main pour le stabiliser. Dieu frappa Uzza à mort pour avoir violé la Loi Divine. Il avait en effet donné des instructions spécifiques pour que l’Arche soit transportée sur des barres par des Lévites, une méthode qu’Uzza et le Roi David avaient ignorée.
L’Incident
Transport Incorrect : Le Roi David décida de transporter l’Arche de l’Alliance sur un chariot neuf, une méthode non prescrite par Dieu.
L’Action d’Uzza : Alors que les bœufs tirant le chariot trébuchaient, Uzza tendit la main pour stabiliser l’Arche et l’empêcher de tomber.
La Réponse de Dieu : L’Éternel frappa Uzza pour cet acte, et il mourut sur le coup par la main de Dieu.
Pourquoi était-ce une Punition ?
Violation de la Loi Divine : Dieu avait donné des instructions spécifiques pour le transport de l’Arche à l’aide de barres qui devaient rester dans les anneaux de l’Arche, garantissant ainsi l’absence de contact direct avec l’objet sacré.
Le Non-Respect des Instructions : Le Roi David et les personnes impliquées dans le transport avaient oublié ou ignoré ces instructions explicites.
La Sainteté de l’Arche : L’Arche représentait la présence manifeste de Dieu et était considérée comme un objet sacré. Dieu avait clairement indiqué que le toucher entraînerait la mort, comme indiqué dans Nombres 4:15.
Le Nom du Lieu
Le lieu où Uzza mourut fut nommé Pérets-Uzza (ou Perez-Uzzah) en raison de cet événement, ce qui signifie « déchaînement contre Uzza ».
Le Sanctuaire Céleste est un concept théologique Chrétien, principalement présent dans la théologie adventiste du septième jour. Il désigne un Sanctuaire céleste et divin où le Christ exerce le ministère de Grand Prêtre, œuvrant en faveur des croyants et leur prodiguant les bienfaits de Son expiation. Ce Sanctuaire céleste est compris comme la réalité spirituelle dont le Tabernacle et le temple terrestres, décrits dans l’Ancien Testament, servaient de modèle physique ou de contrepartie terrestre.
Aspects Clés du Sanctuaire Céleste
Ministère Sacerdotal du Christ : Après Son ascension, Jésus devint Grand Prêtre dans le Sanctuaire Céleste, inaugurant un ministère d’intercession préfiguré par l’œuvre du grand prêtre terrestre.
Jugement Investigatif : En 1844, selon la croyance adventiste, le Christ entra dans la deuxième phase de son ministère, le jugement investigatif, symbolisé par la purification du Sanctuaire terrestre le Jour des Expiations.
Un Lieu d’Activité Divine : Le Sanctuaire Céleste est un lieu où Dieu supervise le cosmos, accomplit des jugements et où se produisent des activités et des visions Divines, comme celle d’Isaïe.
Un Symbole de Réalité Ultime : Il représente la réalité ultime et sacrée, ainsi que la sainteté que le Sanctuaire terrestre, avec sa structure physique et ses services, était censé refléter à une échelle miniature.
Un Modèle pour Comprendre le Salut : Le concept du service du Sanctuaire, tant terrestre que céleste, aide les croyants à comprendre le plan de Dieu pour l’élimination du péché et Son Plan de Salut.